faire le tri entre ce qu’on sait
ce qu’on voit
entre l’homme et le roi, entre les autres et la douleur, entre ce que l’on voit et ce qui est, entre ce que l’on voit et ce que l’on sait,
ce que l’on ne sait pas

il y aura toujours une distance
entre l’écorce et la joue
une distance qui ne périra pas

un héritage en forme de bateau
un héritage, l’héritage,
comme le poids insupportable d’un corps qui n’appartient à personne

l’image éphémère de ce qui part, de ce qui reste impossible
l’image noire
le trou béant laissé par le chien qui meurt
les draps défaits, encore
défaits le matin, défaits le soir
malades le jour

l’image entière, pleine
de ce qui est interdit
la cause de tous les assassinats
cachée au fond des poubelles

l’histoire n’a pas de fin
pour celui qui ramasse les roses avec des gants.

Fausse ironie ? Si ça l'est, t'as évité au moins un écueil... Celui de la vraie amertume qui aurait, à mon point de vue dénaturé le texte. Là, c'est en équilibre...

Voire même en suspends... Car l'on reste au bord d'une sorte de vide "inconnu" à la fin.

Merci

Amitiés

Tilou