La prochaine révolution sera celle de la mer

C’est un homme sur la mer
sur la lune
qui voudrait monter à bord, je crois
ou peut-être n’a-t-il jamais appris à nager
et se laisse avaler par la salive amère

les vagues
n’en finissent pas de s’ouvrir
l’autre monde
est visible
entre deux sanglots.

La prochaine révolution sera marine, et les marins auront raison de mourir
(tu es un peu la mer et le marin, la lune et les pas lourds)

la mer monstre. Qui saute partout.
la mer monstre, comme une punition
la mer comme une plaie


*

La majorité des pleurs est visible à l’œil nu
La majorité des fleurs
vaut mieux qu’un cœur d’ « Ombre »
un cœur d’homme un putain de cœur d’homme
coincé sur la lune
à ne pas savoir quoi faire de sa peau

et au centre, un paquet sans forme
un hasard, dans la boue et l’amertume
quelque chose comme une fenêtre
quelque chose comme une promesse
ou un défi
comme une sépulture
le silence à partager à déplacer À DÉLAISSER SANS PEINE
parce qu’un seul murmure suffit à remplir les os
un mot suffit à remplir les murs
parce que la majorité des pas est offerte à la terre, mais n’y reste pas.

J'ai aimé la première partie mais la seconde... Y a quelque chose "derrière" mais je n'arrive pas y rentrer... Je ne saurais pas dire pourquoi... plus heurté le rythme, je crois... du moins, moins évident...

J'aime beaucoup le titre par contre... C'est un poème à lui tout seul...

Merci