La vieille bâtisse découpait l'horizon quand le crépuscule pointait... Laissée à l'abandon peut-être et surtout au fracas incessant des vagues qui grignotaient les contrebas de la falaise. D'aucuns disaient, qu'à la tombée de la nuit, l'on entendait des cris ou bien toutes sortes de musique inquiétante... Mais tous étaient bien ignorants... Moi, je savais..."
Le fracas incessant qui rigolait en bas de la falaise tout en la grignotant rendait encore plus envoûtante la chanson de la mer. Quand arrivait la pleine lune, des fois elle se mettait à chanter, des fois si elle était en colère, elle se mettait à crier et des fois elle montait sur ses mille chevaux d’écume dans une rage si terrifiante que la vieille masure juchée sur ses épaules tremblait de toutes ses pierres et émettait alors des sons si étranges qu’on aurait dit qu’elle égorgeait tous ceux qui auraient voulu s’approcher d’elle. Les crêtes des vagues hurlantes sous la lumière argentée semblaient alors des monstres d’écume qui partaient à l’assaut de la terre et de tous ceux qui auraient osé s’approcher de son rivage et voulu emprunter le chemin escarpé qui menait à la vieille maison qui semblait prête à s’écrouler sous les rafales déferlantes. Elle était furieuse comme une tigresse des ténèbres, intolérable comme le sirocco dans le désert, intraitable comme une maîtresse délaissée et si jamais on essayait de percer leur secret alors elle se mettait en tête de tuer tout ce qui venait les menacer. Animaux, plantes, hommes tout ce qui voulait entraver sa liberté et découvrir le secret était dévoré et englouti à jamais par ses flots. Mais une fois le danger passé, quand un nouveau jour sur une aube dorée se levait, elle se mettait alors de nouveau à fredonner et à ronronner. Et la vieille maison dont tous les membres d’une même famille avait été par une nuit d’orage retrouvés noyés et qui retenait leurs âmes emprisonnées redevenait cette belle bâtisse illuminée par le couchant et la chanson marine redevenait un doux murmure bercé par les vagues qui venaient langoureusement lécher le sable. Repue, la mer assassine reprenait son visage paisible jusqu’à ce vienne la prochaine menace et depuis de nombreuses années déjà la belle demeure gardait ainsi ses prisonniers et son terrible secret que grâce à sa complice marine jamais personne ne découvrirait.
Les amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur nos pieds quand nos ailes ne se rappellent pas comment voler !
Assez bien écrit... Je crois... Que ça mériterait de développer un peu... Le dénouement me paraît un peu brutal... Et je suis resté un peu déçu de ne pas en savoir plus...
(Je sais, chui exigeant^^)
Merci pour cette lecture cela dit
Amitiés
Tilou
Elle me dit que mes guerres sont des fleurs fanées et qu'il reste une terre pour l'aimer ici bas
Je n'ai pas fait de commentaires après ma première lecture de cet après-midi car je n'avais pas réussi à m'imprégner du texte.
Après une seconde lecture, je qualifierais ton récit de " plus poétique " et " plus métaphorique " de ceux qui ont été écrits pour l'instant, lui décernant ainsi la palme de l'imaginaire. C'est pour cela que je n'avais pas réussi à accrocher du premier coup. Je n'avais pas réussi à me placer au second, voire troisième degré sur le fond duquel tu t'es appuyé.
En le lisant ainsi ce soir, j'ai finalement pris mon pied.
En conséquence, un grand merci et un grand bravo à toi Fransua.
J'ai été surpris positivement par le style poétique, avec un côté surréaliste. C'est vraiment original de ce côté là.
En même temps, j'ai comme une impression d'écriture un peu "premier jet", un peu "diamant brut". En le ciselant un peu derrière, ça aurait pu être un pur bijou. Là l'esprit est bon, mais j'ai le sentiment que tu n'es pas complètement allé au bout de tes idées fransua, que tu n'a pas totalement pris ta propre démarche au sérieux.
J'aime bien. Même si comme Tilou je reste un peu sur ma fin.
merci pour ces commentaires. J'écris peu de textes, mais beaucoup plus de poésie alors vos com sont encourageants et j'ai fait exprès de ne pas trop en dire car après ce n'est 50 lignes qu'il faut...mais j'essaierai de peaufiner la chose et je le publierai peut être sur mon blog poétique ou ici si on a le droit à plusieurs essais Enfin merci pour vos lectures
Les amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur nos pieds quand nos ailes ne se rappellent pas comment voler !
J'ai bien aimé la lecture, malheureusement j'ai comme une impression de premier jet moi aussi, et ça manque cruellement de ponctuation, à mon sens hein, ce n'est pas l'avis de tout le monde.
Mais j'ai pris mon pied, par la poésie et le surréalisme du texte...
Amitiés
Justine
Je suis comme ce temps que l'on ne remonte pas : décalée et détraquée.
Merci pour vos commentaires. J'ai peut-être publié ce texte trop vite et j'ai parfois le défaut de faire des phrases trop longues mais pour la ponctuation, je ne sais pas Amitié
Les amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur nos pieds quand nos ailes ne se rappellent pas comment voler !
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