07/02/2004 A. brandit un couteau et l’agite devant mes yeux. Il respire vite et intensément. Ses lèvres tremblent et, les dents serrées, me nomme « fils de pute ». Je souris spontanément. Mon cœur est prêt, il attend, ouvert, fumant. Je retiens un fou rire et le garde pour plus tard. A. sautille nerveusement puis d’un bond fait demi-tour et s’envole dans la nuit.
Je ne m’étais jamais senti aussi désespérément puissant.
S. me parle et je ne cherche aucune sensation, sinon l’érection d’un mot utile, ferme, d’un mot empli de frustration. L’absence me paraît la plus belle et innocente des choses lorsqu’il s’agit d’y penser - seulement.
Justesse.
L’innocence tient dans ma main et je n’ai même plus la force de.
Moi aussi, je découvre et ça me plait bien ce que tu écris ! Peut-être parce que je m'imagine une scène et comprends tellement ce "je ne m'étais jamais senti aussi désespérément puissant". J'aime aussi cette absence qui restera "extraordinaire" !
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