Coccinelle agrippée aux fièvres des jours Rose camouflée dans son berceau d'épines Lutin irréel perdu dans l'argile Du temps de nos mots ébréchés par l'amour
Solennel est l'été rêvant de l'hiver Frisson de saison effilé d'un soupir Filons sous les ponts comme on file à l'anglaise Les roses ouvertes, le monde est désir
Silhouette furtive au gré de nos rêves L'aurore est tendresse en nos coeurs orphelins S'y jette promise à la clarté des grèves La rare finesse dont nos yeux sont repeints
Ramures de vie tombées en silence Oser dans un geste briser le miroir Gelures des nuits éclatées de la branche Semée de caresses qui font germer l'espoir
Mesure effrénée d'un chant qui s'approche Survole l'air trouble des oiseaux muets Qui jure d'aimer le vent qui décroche Vole et se trouve dans les mots qu'il rêvait !
Par Drakkar et Saldday
Note: Réédition C'est un poème fait en duo avec Drakkar poète du LPDP, ça fait déjà un certain temps... Merci à Tilou pour le débloquer.
c'est avec grand plaisir que j'ai suivi le fil de vos deux talentueuses plumes... Merci de nous faire partager toutes ces impressions poétiques !
A bientôt
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