On entend dans la nuit les pleurs et derniers cris La fin des scélérats, les corps décomposés Le ciel gris est amer, c'est le glas des impies Les enfants de Satan se meurent au bûcher
Carbone de leurs os effaçant la lumière Des nuées de cendres, brassées malodorantes Les charognards nourris aux larmes de leurs mères Abandonnant leurs seins aux lèvres arrogantes
Implorant à genoux, accablées sur leurs restes Boules grises tordues, la douleur sur les joues Dans un dernier sursaut, la noblesse d'un geste Leurs mains viennent fleurir, le repos des voyous
Mais le démon renaît, déchet imperturbable Le jeune pernicieux, le mal à la vie dure Mouvant et insolent, crachant sur les notables A sa bouche des mots, des propos et injures
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On aura beau lutter contre elle, la violence se remettra toujours des coups qu'on lui porte. Le combat est il vain?
Merci Sélé. C'est vrai ce que tu dis mais je pense qu'il faut continuer à combattre la violence si nous ne voulons pas qu'elle détruise ce qu'il nous reste de plus beau, l'amour. Merci de ton passage. Amitiés.
Un beau poème Laurence sur un sujet éternel. Les commentaires le complètement parfaitement. Chaque action entraîne une réaction. Un combat sans fin qui parfois peut sembler dérisoire et vain. Mais, il ne faut pas se décourager. Le bien arrive à se faire entendre en maints endroits. Amicalement Martine
Un grand voyage commence toujours par un...premier pas
Si Satan a des enfants, j aimerais que plus tard, ceux ci disparaissent de ce monde, sans descendance aucune...rien que pour espérer un peu de paix sur cette terre marquée par la cruauté ! Ton poème dénonce ces hommes monstres, ces temps sombres et obscurs marqués par l'horreur ! Merci de nous faire y réfléchir. amitiés sincères à toi. pyc.
Merci Li de ton passage et de ton appréciation. Amitiés.
Merci Féline en escarpins
C'est vrai que lorsqu'on regarde la face du monde, la tache est grande. Le Mal s'est bien installé. C'est un sujet qui me préoccupe et qui suscite beaucoup de questions. Merci de ton passage. Amitiés.
Merci Youyou pour ta réflexion. Le mal n'existe pas c'est le manque de bien, cette idée contient une petite note d'espoir je trouve. Il est plus facile de faire naître le bien que combattre le mal. Amitiés.
Merci Martine. Je suis toujours aussi ravie de tes passages. Merci pour ton commentaire plein d'espoir. Amitiés.
Merci Pierre Yves d'être passé sur mes vers un peu sombres cette fois il est vrai. Amitiés.
Merci James de ton passage et merci du compliment. Amitiés.
Poursuivre le combat ... Elle ne disparaîtra pas mais elle sera réduite et c'est déjà un grand pas Merci de la combattre avec d'aussi beaux vers Un poème magnifique qui me touche !!!! .... Tout droit dans mes favoris Mes amitiés
Merci Sophonisbe de le mettre dans tes favoris. Ca me touche énormément. Tu as raison la poésie est une façon de combattre le mal. Merci de ton passage. Amitiés.
après avoir lu ton poème ''battue'' je constate que la violence est un thème qui te tient a coeur et je te comprends. Bien sûr il y a des tas de formes de violence elle peut être physique verbale ou mentale etc mais ici je vois plutôt une forme de violence que je rapprocherai de celle d'un animal, je m'explique: la peur est un des éléments qui alimente le plus la violence , ne dit-on pas d'un chien qu'il mordra plus facilement une personne s'il sent qu'elle a peur, pour moi cette violence dont tu parles ici me semble relever de cette bestialité la. amicalement jc
Bannir en poésie comme antan on brûlait les hérétiques
Merci JC. Oui tu as vu juste. En ce moment je suis touchée par la violence déjà dans mon entourage puisque mon amie a été victime des coups de son mari. Puis la violence des jeunes me fait peur. Quand je vois de jeunes collégiens frapper à coup de couteau leurs professeurs ou d'autres collégiens, oui j'ai peur pour l'avenir. Dans mon poème, j'essaie de retranscrire tout celà. Si on arrive à éradiquer la violence d'un côté, elle renaîtra d'un autre côté. Il y aura toujours quelqu'un pour prendre la relève. On en verra jamais le bout. Elle a toujours exister et elle existera toujours. Je pense que c'est pire que de la bestialité . Les animaux sont violents par instinct de survie. Les hommes eux le sont par pure méchanceté gratuite et par bêtise et cupidité. C'est beaucoup plus grave. Merci d'avoir partager cette réflexion avec moi. Amitiés.
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