Aux premiers pas de la morte saison La paix éclot dans les précieux silences Des nouveaux jours libres d'obligations Les prémices d'une belle existence
Le repos pétri les âmes en liesse On prend le temps de se dire bonjour L'agitation aura réduit en pièce Nos malheureux pieds au trop grand parcours
Et nous voilà, fainéants impotents Aux cris du lit si souvent dédaigné Se ressourcer devient très important L'oisiveté un rituel journalier
La valse endiablée de nos pas gonflés Un labeur ardu pour quelques centimes Pour bien servir les hommes d'acier Qui piétinent salement notre trime
On sent approcher la fin de l'hiver On jette aux flammes, seaux et serpillières La passivité circule dans l'air La graisse cuit dans les siestes légères
La montre au poignet n'est plus aguicheuse Les heures restant en file d'attente Sont captives des journées paresseuses Donnant le feu vert au temps de détente
J'aime beaucoup ce poème de la quiétude retrouvée. Tes mots évoquent le calme, la détente, la tranquillité, et c'est rare ici comme ailleurs. Merci de ce doux moment Amitiés
D'une saison calme qui pourrait apporter mélancolie et déprime, tu réussis à faire passer la notion de détente, de bien-être ! ça se lit doucement, et c'est très plaisant ! Merci à toi de faire se poser notre esprit ! Une lecture qui m'a vraiment plu ! amitiés sincères. pyc.
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