Le Mystère tout entier se cachait dans cet air Qu’alors je respirais, c’est loin, c’était hier. Et c’est bien aujourd’hui que je Le redécouvre, Lumière qui jaillit quand ma mémoire s’ouvre.
C’était Tout à la fois, pourtant ce n’était rien Qu’un chemin dans les bois, oui, mais c’était le mien. Je voyais nettement et penser ne servait À rien du tout, vraiment, et vraiment je vivais.
Comm' l’animal sauvage qui n’anticipe pas Comment il va mourir, comment il souffrira, Je voudrais revenir à cet état de transe Qu’est doucement la Vie quand l’âme ne se pense.
C’est la poussière sèche d’un champ trop labouré Qui saura me nourrir quand je saurai donner. Et ce que l’Univers a mis dedans mon cœur, je l'utiliserai et lui ferai honneur.
Et la lumière crue d’un monde en devenir Ne m’aveuglera plus, moi qui voulais mourir. Déjà je fossilise les instants passés Comme ceux du présent et de là je renais.
En travers du chemin, c’est vrai, je suis tombée. Et j’ai rampé un temps pour mieux me relever. Mais du contact rêche de mes mains sur le sol A germé, Ô Etoiles, ma confiance en Eole.
Dans cet air il y avait ce dont j’avais besoin mais si en un éther se transforme demain, Je serai tour à tour l’animal, la poussière, L’amour, le minéral, et le nouvel hier.
Sybilla et Christine, merci infiniment, Mesdames, pour vos très gentils commentaires. Je suis heureuse que ce poème vous ai parlé, à me relire je me rend compte qu'il peut sans doûte être interprété de différentes manières. Amitiés
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