La terre en feu, elle libertine Le crépuscule la chagrine Vous vous croyez miracle Vous en appelez aux oracles Pour côtoyer l'ombre des morts Sans scrupules et sans remords
La terre elle-même est en colère Elle hurle, elle vocifère Ne pas comprendre ce qu'elle vous souffle Elle vous maroufle En papier peint de la détresse Guerres incessantes, elle vous caresse
Elle vous accouple au désespoir En guillotines, en corbillards Elle est le glaive devant la peur En brassard noir, elle est l'horreur Devineresse, elle vous poursuit Au testament elle vous unit
Comprendrez-vous enfin !
Elle est Vengeance, elle est Maitresse Qu'elle est le Méphistophélès Au bout d'un pieu, elle tient votre âme Elle vous inspire, en bon dictame En espérant qu'elle vous convainque Si-non, à vous servir un plat de scinques*
Une réalisation que j'aime plus que beaucoup , car le sujet est maîtrisé à merveille ! Une Terre qui change de visage au jour le jour, magnifiquement bien écrite dans tes métaphores
J'adore votre poème, écrit à l'encre de la terre avec sa nature si ravissante .... mais qui pleure au crépuscule de ce monde sa douleur et sa souffrance devant tellement d'irrespect à cette terre, notre mère, et l'intolérance et l'injustice qui excluent et laminent tant de gens qu'on désigne malgré tout toujours par le vocable Humain...
La terre elle-même est en colère Elle hurle, elle vocifère Ne pas comprendre ce qu'elle vous souffle Elle vous maroufle En papier peint de la détresse Guerres incessantes, elle vous caresse
Superbe poème. Bien à vous avec mes amitiés. actuaire
« La véritable amitié commence quand les silences ne pèsent plus. » Romain Werlen.
Un très beau poème d'une grande profondeur sur les ravages que la terre a subie et subit encore au cours des siècles et du temps qui passe, et la terre jusqu'à présent continue malgré tout de tourner et d'offrir aux peuples la chance que nous soyons là bien qu'elle nous fasse payer la pollution en nous faisant vivre des catastrophes naturelles... Merci de ce superbe partage!
La puissance des mots qui déglinguent la porte de notre connerie celle qui ne sait pas dire stop !!! Au nom du commerce ... Pas de problème scions notre propre branche
Une poésie horrifiée " Entendez-vous"
Marchepascal
Le temps comme le vent passe et ne s’arrête jamais!!!
J'y entend ici aussi une Pythie qui annonce le pire. Cela dit la surdité de l'homme semble incommensurable. J'aime le ton et le style, le choix des mots et le souffle... Bref, Je suis tout heureux de te relire ce matin. Une bien jolie partition du thème.
La, honnêtement, rien que pour mon étonnement face aux rimes difficiles que tu as su écrire, je me dis que tu as une plume irréelle...Et quand en plus, dépassé cela, le texte dans son ensemble est écrit avec grand talent, et qu'il a un vrai sens, il ne me reste qu'à te dire bravo, et je le pense sincèrement. Amitiés chaleureuses. pyc.
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