Demain, je pars. Je laisse sur le quai mes dossiers en retard. Je confie à hier toutes mes idées noires. Je laisse à mes amis des questions en bazar. Je jette à l’océan les clés de mon histoire. J’offre à ma petite sœur mes plus précieux espoirs. Je dédie au néant mes « merci » les plus rares. Je prépare mon sac, je brûle ma mémoire. J’espère que toi et moi, on se verra plus tard. Je pleure un peu, je ris de ce monde illusoire, Et j’accroche mon âme à la lueur d’un phare. Demain, demain, demain n’est pas trop tard Pour grimper dans le train de la première gare En travers du chemin de mes pas au hasard. Ce n’est pas un adieu, ni même un au revoir, C’est juste l’horizon qui se montre ce soir, Qui enfin me fait signe, ultime réservoir D’un rêve inachevé qui perce le brouillard.
Ah ! l'aventure ! ce besoin de liberté ou d'évasion. Ça nous fait monter l'adrénaline et nous laisse des souvenirs ! Gardons les meilleurs et oublions les autres.
James, merci pour ton message! Oui, le bleu de l'espoir qui vient remplacer celui du blues, c'est ce que j'ai voulu exprimer... Merci! Ode3117, flattée par ton passage! Et merci pour le voeu! QUOIQUOUIJE, l'aventure, c'est l'aventure! Merci.
Parfois l'horizon apparaît d'un simple changement de perspective... Presque tout laisser derrière soi, avec l'espoir tout de même de "se revoir"... Une belle ode à la liberté, fût-elle une simple pensée.
Que ce mot partir m’est familier, toute ma vie j’ai du partir: Enfant , pour le travail de mon père tous les 2/3 ans on changeait de pays, de continent et puis arrivé à l’âge de 18 ans à mon tour je suis parti dans des pays lointains des autres mœurs autres cultures et tous les 3ans un autre pays un autre continent, de nouveaux amis à se faire…….. Alors maintenant je suis en retraite je ne veux plus partir prendre un avion aller je ne sais où mais quand je vois tous ces gens ces jeunes qui veulent partir je les comprends si j’avais 20 ans de moins je partirais j’ai trop de mal à supporter la mentalité dans mon pays natal. Partir vraiment c’est ne pas savoir quand on reviendra , rêver c’est aussi partir tout en restant, le corps reste mais le coeur peut être un grand voyageur, je crois que le tien fais souvent le tour de la terre et tes vers le prouvent Amicalement JC
Bannir en poésie comme antan on brûlait les hérétiques
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