Comme chaque seconde qui se passe Et autant de vagues qui se fracassent Le rail emporte au loin ces beaux instants. Indispensable cruauté pourtant.
Le sol humide des larmes d'or, Les murs froids lors de ces matins d'aurore, Le voici qui fume, en noir et gris, Le teint de brume, un étendard aigri.
Et ainsi alors que les gens se pressent Les histoires encore se meurent et naissent Le soleil réchauffe les cœurs glacés Et le sifflet intime le baiser.
Au rythme des vents et grandes vagues Au son des temps et des gyrovagues Je suis ici, au creux de ces sillons Et dévorant ces songes par millions
Je bois l'écume de ces souvenirs Je mange le minerai des désirs J'observe la course des attristés J'ai vu l'éclat des ces gens rassemblés.
il ne suffit pas de lire, il faut comprendre ce que l'on lit
Tous les textes hébergés par La
Passion des Poèmes sont protégés par les lois
de la protection des droits d'auteurs ainsi que par des traités
internationaux. Il est strictement interdit de distribuer, d'afficher
ou d'utiliser ces textes de quelque manière sans l'autorisation
de l'auteur du texte en question.