Sa bouffarde ancrée à l’ourlet de sa lèvre tutoie les nuées. Il attend dans les parfums de la criée et ses enchevêtrements Comme chaque jour le retour des chaluts étoilés Rides salines ont creusé sa douceur burinée. Prunelles de ciel sous paupières lourdes de soleil, Regarde un vent d’écume sur les coques qui bougent Qui cognent le quai lacéré, usé par les amarres du temps. Un vol de mouettes sur les flots mouvants, tels des papillons Sur l’horizon annonce les bateaux, les retours de pêche, Guidé par les cris d’appétit, il sait, que les cales débordent d’argent. Un sourire s’esquisse, son fils, son dernier est de retour.
Ca sent la moule et les haubans claquent au vent... joli hommage aux rudes laboureurs des océans, tu m'as fais faire un beau voyage sur des terres/mers que je n'ai plus vues depuis trop longtemps... Frank
Sérieusement ?? Non j'ai aimé vraiment il n'y a pas de place ici pour les lynchages !! j'ai aimé ma lecture et je dois dire que les mots ne sont pas en reste dans ces vers !! Je suis très content d'avoir pu lire quelque chose comme cela ce soir ! J'ai particulièrement aimé ce vers : Guidé par les cris d’appétit, il sait, que les cales débordent d’argent.
il ne suffit pas de lire, il faut comprendre ce que l'on lit
C'est un merveilleux écrit qui me parle...Quand les bateaux rentrent au port avec tout l'équipage, on respire Merci YD Bien amicalement ODE 31 - 17 Un coup de coeur
Superbe poème, les mots sont comme la force et et la beauté d'une vague. Il y a des hommes qui sacrifient leur vie pour la passion, et la joie du retour de ce fils en dit long sur la dureté du métier de la mer. Rien n'est gratuit.
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