Tout au pied des Monts Courbes s'attisent des feux Se nourrissant de pluie comme un potier de glaise Et se parlent du monde avec le bord des yeux Jusqu'à peindre sa vie tout au pied des falaises. Où la terre s'éventre et les veines se montrent Un peu plus que rancune, un peu mieux que vengeance Après tant de marées, mer et nuit se rencontrent Pour que ruisselle ailleurs l'âpre nous du silence. S'il a plu à vos pas que nos chemins se fuient Il en est près des feux où survit de la neige Tout au pied de mes peurs, j'ai recompté nos pluies Comme un oiseau pansant la branche qui l'héberge.
C'est une écriture agréable, travaillée, réfléchie, mais naturelle et pleine de passion, de sentiments et d'humanité... Tu transpires (désolée j'ai tendance à tutoyer tout le monde) ou du moins tu as l'air de transpirer,à travers tes vers et c'est captivant... Merci... (vais m'empresser de lire le reste)
Il me semble que cette forme bloc, c'est 12 vers de 12 pieds, donc très voisin du sonnet sans la contrainte de l'alexandrin et avec une disposition des rimes différente. C'est très intéressant, cela oblige à la concision et ça génère une musique et un rythme particuliers.
Tu nous offre là un un beau poème, avec des images fortes. Merci.
De tous ceux qui n'ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent. P. Desprosges
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