c'est une belle histoire, il faut que je vous raconte..
je me souviens maintenant quand la nuit tombait irisée sur nos épaules on courait vers la grève ( parce que cela fait toujours plus peur quand on court) quand les ailes des oiseaux s'étirent comme tes sourires. les saules pleureurs prenaient racines nichés entre les remous de nos cils
tu te rappelles? on regardait les couleurs de nos nuit cassis se diluer en tache d'encre sur le buvard du ciel
je me souviens maintenant, la silhouette de la lune creusant le sable en cendrier pour nos mains d'ardoise bleu ciel. le front contre les étoiles on riait des croissants de lune qui butinaient dans nos cheveux.
sais tu que mes rêves jouent encore les vibrations ivres de nos corps?
j'ai pleuré le ciel de s'effiler encore et encore le long de nos peaux de nos nuits cassis. Et de ses liens frissonnés de cendres
je pourrais vous raconter la nostalgie pure et vide sans lèvres où mourir les tristesses utérines je pourrais vous dire les arcs en ciel tordus sous les coups d'archets laissant échapper les sanglots longs des violons.
( tes lèvres cassis sur le creux de mes nuits....)
Je cherche après 3 lectures.... la strophe que je préfère et je les aime toutes.
C'est toujours cette façon que tu as de me faire frissonner quand je te lis... c'est tristement beau et soyeux.
Xebeche, mon professeur me dit souvent qu'un des rôles du poète est d'embellir ce qui est laid; tu y arrives superbement bien.
Merci.
Carole
... et si je m'en vais avant toi, dis toi bien que je serai là, j'épouserai la pluie le vent, le soleil et les éléments pour te caresser tout le temps (Francoise Hardy) merci M-Paule (comme une brise bise de mes aimés sur ma joue)
Voilà comment frôler le beau sans tacher l'Univers. Ta poésie raconte l'émoi frêle et intense, vivace et furtif d'une passion grisante.
Ton poème est un voyage au confins des souvenir latents et voilés d'une ombre éclatante. Les images déversent en mon regard une palette aux couleurs somptueuses.
Un pur plaisir à lire, je suis enchantée de découvrir la finesse de ta plume.
Merci infiniment xebeche, pour la magie de ce cadeau.
Voilà comment frôler le beau sans tacher l'Univers. Ta poésie raconte l'émoi frêle et intense, vivace et furtif d'une passion grisante.
Ton poème est un voyage au confins des souvenir latents et voilés d'une ombre éclatante. Les images déversent en mon regard une palette aux couleurs somptueuses.
Un pur plaisir à lire, je suis enchantée de découvrir la finesse de ta plume.
Merci infiniment xebeche, pour la magie de ce cadeau.
merci eymeric.. et que tu compares ça au chansons de matthias malzieu.. je sais ne pas quoi dire.. j'adore ce type! peut-être qu'a force de l'écouter et de le voir, j'ai fini par m'imprégner d'une partie de ses univers.
(Là-haut l'absence entière et le bleu charbonnant.) Par le jour se levaient des géants tristes, un violon en carton-pâte sous le rêve. (Fernand O. -Le Soleil sous la mort)
Ton poème m'a fait planer vers cette plage sans même que je m'en aperçoive... Un coup de coeur, puisque mon coeur m'a littéralement donné un coup quand je lui ai lu. Merci, voilà tout!
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