La Passion des Poèmes :: Autres poèmes :: Mener un bras coupé au Pont Marie

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Tizen

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Publié: 2 mai 2009 à 17:51

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Dis moi le nom que tu voudrais que je te donne
Ciment de miel, dis moi un nom ou je t'écorche
Comme il est triste ton regard quand tu pardonnes
Tu n'as qu'un nom, mon jeudi soir aux creux des porches
Belle ode que tes cheveux cons entre nos yeux
S'il ne suffisait que de fils pour s'étrangler
S'il ne suffisait que de ça nous serions deux
La gueule ouverte sur nos organes giclés
Que tu es faible mon Paris quand je te pleure
Si fidèle qu'à mes deux bras poussent des armes
Je voudrais croire encore un peu que ton vieux coeur
Juste une fois ne soit manteau que de mes larmes

Fatigués les trottoirs d'avoir été marchés
Fatiguée mon amie d'avoir été violée
Fatigués les soldats d'avoir été vainqueurs
Fatiguée la conscience et fatiguée la peur
La météo si souple à se bronzer l'entraille
Les gants blancs comme un jour de simples funérailles
Ne plus aller venger ni quelqu'un ni personne
Juste vouloir remplir ses espoirs de carbone
Fatigués les mendiants d'avoir mangé à terre
Ce fut un beau, un très beau premier jour de guerre

IciOuLa

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Publié: 2 mai 2009 à 20:03

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Scotché...

Bestiole

Administratrice

	Qu'ai je su de la vie à l'étreinte étouffée, la connaissance ultime, cyclone aux yeux de jade. Bavant nos deux matières en un lit de soies d'ombres.

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Publié: 3 mai 2009 à 05:57

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Pfiou .... encore une fois magistral d'émotion ...

Megliu dà que prumette (proverbe corse) - Traduction : C'est mieux de donner que de promettre

Blitzkrieg lullaby

	Making love with his ego, Zigy sucked up into his mind... Like a lepper Messiah...

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Publié: 21 juin 2009 à 16:04

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Je rejoins les autres et n'ai rien de plus à ajouter sans passer pour une groupie de seconde zone^^
Merci
(attention je crois que toutes tes pages seront marquées^^)

Tizen

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Publié: 1er mai 2010 à 15:46

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> IciOuLa : Je viens de passer (silencieusement) un peu par chez toi ce soir comme pour retrouver la force que peuvent avoir les mots.. alors ton passage touche forcément, merci.

> *Elle* : certes mais la tristesse a cela d'agréable qu'elle est souvent sincère.. merci de t'être posée.

> Bestiole : "Pfiou".. j'allais dire "te faire soupirer est toujours un plaisir..." mais bon, c'est surtout parce que je trouve rien de plus intelligent à dire, le vrai plaisir est surtout de voir ces émotions passer.. merci

> Ruby Tuesday : merci du passage alors (s'pèce de groupie quand même va !! )..

SélénaéLaLouveFéline

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Publié: 8 mai 2011 à 04:45

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Tizen

Ouaip Scotchée, quelle belle écriture et quel beau Paris décrit ici....

Sélénaé

Tilou8897

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	La vie n'a de sens que celui qu'on lui donne

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Publié: 19 nov 2015 à 15:11

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(repasse par ici...)

Merci

Elle me dit que mes guerres sont des fleurs fanées et qu'il reste une terre pour l'aimer ici bas

Audrey Deroze

	Mais tant que je te plais Que m'importe le temps ?

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Publié: 10 jan 2016 à 08:12

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Je découvre ce texte grâce aux "hasards de l'équipe" et ce n'est pas un hasard mais une chance.

Que tu es faible mon Paris quand je te pleure

Comme ce vers était prémonitoire...

L'hiver faisait la rue mouillée Dans l'obscurité bleu marine O comme j'adorais mordiller Ta lèvre comme une mandarine

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