Me dirais tu Berlin si nous étions poètes Dans les bras du Bonjour que nous vîmes partir Les pas des cafetiers et les cris des soubrettes N'avaient plus le bel âge où l'on aime mourir Pourrais tu me surprendre où surprise et me pendre Aux généreux enfants qui pleureront bientôt Le sommeil de leur chien, le charnier de nos cendres Aux grands départs de nuit, je lève mon couteau Me dirais tu Berlin que craindre d'un ami Qui n'a jamais tranché qu'un peu d'herbe et de peau Que craindre de soi-même sinon sa jolie Son feu d'ongles tassés et nos villes détruites Le papier, le temps mauve et le temps du silence Nous n'étions rien ici, rien de plus qu'une fuite Une odeur malfaisante au regard d'autres danses Mais les graviers jaunis aime nous voir perdu À décrire un peu faible le monde invisible Peuplé de gens sans nom et d'arbres sans pendu Le pinceau sur le coeur, le verre sur nos bibles Nous n'avions plus que vous, créer des inconnus Les aimer, les sentir, les pleurer quelquefois Découvrir qu'ils sont ceux qu'on a le mieux connu Me dirais tu Berlin si nous n'était que moi Je ne le craindrais pas, je le craindrais peut-être Mais ne le dirais pas, notre soir était beau Les volets peints en mauve au bord de non fenêtres Promets moi d'être toi si je trouve de l'eau.
j'suis assez surpris et intéressé par vos mots car ce n'est pas un repost.
Alors soit j'ai réécris le même que.. enfin qu'un autre sans m'en rendre compte (et c'est vrai que j'tourne souvent autour des même thèmes.. oui), soit je sais pas..
si vous pouviez me dire (ici ou en mp..) les passages (ou même "l'ancien titre") qu'il vous semble reconnaitre ? (que je retrouve l'autre.. car ça m'intéresse en fait)
B'en moi je me rappelle pas de tes textes, juste de ton style. Et justement hier je pensais à toi en lisant mon journal, je remarquais ta disparition et je me demandais si tu réapparaîtrais vite. Je me demandais si l'on pouvait échapper à soi-même. Je suis finalement satisfaite de remarquer que non, pour retrouver ton personnage.
> Lenina : merci d'être venu voyaguer alors.. et respect pour avoir écrit skizofréni sans faute.. qd même.. ça se remarque.. mouha.. (non non c'est bien voyaguer.. je préfère..)
> opium : échapper à soi même.. la réponse est dans la question finalement.. et puis ce serait un but bien étrange en fait. satisfait du passage (qd tu fais pas ta méchante quoi )
> lacape : merci de l'arrêt..
> bo aime : littéraire je ne sais.. merci
> MMR 11 : j'aime que tu sois sensible aux deux formes.. finalement, l'important doit bien rester le fond oui..
> brume : merci du regard edna..
> Tilou8897 : "vous avez demandé l'horloge parlante ? ne quittez pas.." mouha si t'es pas attentif aussi.. pff re-mouha merci qd même hein..^^
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