Ce sont mes derniers vers, à l’encre de mon sang. La rougeur du soleil et la poussière blêmissent le ciel, Je m’abrite du temps, les saules m’entendent penser, À ton amour qui ne se lasse de fleurir, et si…
Et si ce vent ne venait plus à toi, tendre aimée ? Chaque soir, je me couvrirais de roses inodores Caressant le silence rugueux qui s’estompe, De cette chapelle féroce, ivre de douleur et de haine.
Au miel de ta bouche, à l’ivresse de ta couche, M’évader dans la douceur du tendre velours de tes baisers, Je pense aux noces futures de nos corps affamés, Loin des encens de canon, dans mes rêves, au creux de tes bras.
Fidèle aux épousailles je n'en désire nulle autre, J'égrène le rosaire pour toi mon seul apôtre. Mon partisan de guerre d'où que vienne le vent, Je brandis l'étendard d'amour qui t'est fervent !
Il est vrai que l'âme tient et que ma plume s'est tue, Que j'ai l'encre qui s'assèche mes larmes l'atténuent. Qu'ici le saule pleureur semble choir sur le banc, D'où je lis tes missives aux silences t'attendant...
Mais j'attends tendre aimé de toi je ne me lasse, Mes baisers enflammés scellent ta lettre que j'enlace. Et si tu revenais tu lirais dans mon cœur, Que la fleur n'est fanée nourrie de tels bonheurs...
Quel bel amour partagé, j'ai lu et relu ce poème et j'ai ressenti la force de vos mots. Un merveilleux duo Bravo " Il est vrai que l'âme tient que ma plume s'est tue "...Mais tout est beau dans cet écrit, chaque phrase me fait frissonner Bises amicales à vous deux ODE 31 - 17
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