Je suis une rose aux battants de l’amour. Caprice de saison, je ne suis qu’un épisode, Que la main porte tel un tison au beau jour.
Pèlerin dans les sentiers de la nuit, je récite une ode, A l’amour qui n’a d’oreille que pour les promesses de demain. J’attends tranquillement, avec la mort au creux de ma main.
La rose est éphémère, l'amour le serait-il aussi ? J'ai bien aimé le battement du temps tel que décrit ici, un feulement vers l'inéluctable sort qui attend toute matière.
Particulièrement beau et émouvant...Où s'en vont mourir les roses , elles ont une âme comme celle des humains...Peuvent elles refleurir un jour dans la main du poète ? Bien amicalement ODE 31 - 17
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