les rues sombres, en alcôves calcinées empestent la pisse et le macadam souillé
J’avale les districts à l’échine criminelle
la vomissure des cadavres en orbite, du bout du pied tes soupirs m’évoquent la chair décomposée des trottoirs en béton gris
tes ongles grattent le sol, plafond rongé des queues de rats et des seringues oubliées là m’endort le bruit de tes pas
dans les couloirs mal éclairés, les lèvres sciées sanguinolent d’un rire sordide à la mélodie des pièces qu’on abandonne aux squelettes de vinyle qui tapine en contre-bas
D’un rêve à la nuit tombée
Qu’un pas
entre deux rues, les caniveaux s’habillent de mégots et de tessons maculés danse, ma farandole vacillante aux yeux des humanisés
Danse, comme un lambeau d’innocence le sourire d’un enfant qui meurt dans le métal des containers qui crachent leurs déchets putréfiés
Il y a toujours un truc dans tes mots, quelque chose que je ne saisis pas mais qui me saisit plutôt et qui me porte loin, loin... Peut-être contre un mur, peut-être en m'écartelant, mais tout de même... c'est fabuleux.
Et pour ça, pour ce(s) voyage(s) en outre-tombe, merci.
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