Elle a les yeux blessés par le joug d’une nuit Où le manque d’espoir l’a privée de sommeil, Mais me parlent d’azurs, de ciel et de soleil, Comme on dirait je t’aime… Alors mon cœur les suit !
Le rimmel a longé les larmes d’insomnie Et ses cernes noircis renforcent sa tristesse, Mais dans son âme reste un soupçon de l’Uni ; Un zeste de bonheur qui gomme la paresse.
Embrumé, son esprit a falsifié le jour, En donnant à l’aurore une mine trop grise, Mais je sais qu’un café ranimera son cours Pour donner au matin sa vraie lueur émise.
Elle a posé sa main, sur ma main, a souri De cette joie magique offerte aux seuls enfants Et j’ai su qu’à jamais le feu serait nourri, Qu’importe les typhons ! Les hommes piaffants.
Elle a la peau lavée des failles de ses rêves Et s’habille de moi pour affronter l’ennui, Juste un baiser volé, saveur d’une envie brève, Puis quitte le foyer, au bras : son parapluie…
Superbe portrait maquillé à l'automne. Quel beau poème d'amour. Sincèrement un grand merci pour l'émotion. Je le mets de côté pour le relire à satiété. Chapeau bas L'oncle
Le rimmel a longé les larmes d’insomnie Et ses cernes noircis renforcent sa tristesse, Mais dans son âme reste un soupçon de l’Uni ; Un zeste de bonheur qui gomme la paresse.
à chacun ses préférés !
Chantal tendresse
ce qui embellit le désert, c'est qu'il cache un puits quelque part...
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