Bonjour ma douce, le soleil vilain A en se levant troublé ton sommeil divin Il découvre ton visage paisible que je rêvais en caresses Il t'ennuie, ouvre tes yeux d'argents et défait tes habits d'or Il révèle tes courbes : mon ambroisie c'est ton corps Et je bois le philtre de ton parfum céleste
Et quand les nuages obscurcissent le ciel Tu trouves dans ton lit quelques dieux amoureux Pour soulager tes désirs et tes goûts de miel Pour contenter un soir où ne comptent plus tes vœux
Son baiser de feu me rend fou de plaisir Ses lèvres froides, - je les veux ! - sont l'immortalité en élixir Tu es flamme, pure, Soleil, qui réconforte l'homme Cette femme est un torrent qui sort de mon lit et dérobe mon cœur Elle le prend pour un met, le croque comme une pomme Elle me fait naître, vivre, mourir et se nourrit de chaque pleur
Ainsi quand se dissipe l'orage Tu ouvres ta main pleine d'un éclair pour rappeler ta jeunesse quand tarde ton âge Sceptre et bijou du puissant Tonnerre
La puissance de ton faciès Ravit tous les mots de mon cœur Et non contente d'avoir été de mon être vainqueur Tu t'obstines à le mettre en pièces
Gronde le ciel, fait frémir les nues Mais ne t'approche plus de ma belle, Car mon couteau aiguisé attend ton aile Et ta pluie féconde n'est plus la bienvenue
Tous les soleils que j'aime Dans tes yeux se viennent miroiter Tous les soleils que j'aime De ton regard glacé sont lancés pour m'embrasser Tous les soleils que j'aime Par ta peau claire et froide sont cristallisés
O Soleil tandis que tu réchauffe mon corps Elle enflamme mon cœur Tu complais de mon être le dehors Elle pille crève et dévore l'intérieur Elle m'attire je la désire, et c'est pire que la mort Soleil garde pour un autre ta pâle chaleur
De l'amour et de ses orages le sage s'en tient éloigné Il leur préfère le bonheur qu'est de penser À des années de la lumière d'un amour félon ou d'une trop vive chaleur Où et l'amoureux et le fou se jettent en plein coeur
"Gronde le ciel, fait frémir les nues Mais ne t'approche plus de ma belle, Car mon couteau aiguisé attend ton aile Et ta pluie féconde n'est plus la bienvenue"...
Entre l'amour passion, le soleil et le tonnerre...bel amalgame...
Quelle puissance dans ces mots et quelle ferveur qui se dégage de ces mots d'amour.....C'est du feu cette passion, tout est représenté dans ce désir amoureux, la beauté par dessus tout.... Bien amicalement ODE 31 - 17
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