Enfin je t’abandonne, impudique traînée ! Je te laisse à ta rue, dans ce piège à bourgeois. Je sais qu’en quelques heures, je t’aurai oubliée. Adieu Paris, adieu pour la dernière fois.
Ta ville et ses folies ne me troubleront plus. Je ne pleurerai pas ce soir au clair de lune, Je ne débourserai plus un sou pour ton cul. Je suis las d’encenser l’autel de la fortune.
Je quitte ce trottoir où tu règnes, princesse. Je laisse tes appâts aux mains d’autres que moi. Je m’éloigne en chantant. J’oublie jusqu’à tes fesses Et brûle de revoir mes rochers et mes bois.
Je me sens libéré ! Je n’entends plus tes cris. Je n’étais pas heureux auprès de toi, ma brune. Je retourne chez moi, retrouver mon pays Où tout me satisfait, où rien ne m’importune.
Ce monde est le vôtre. Moi, je ne fais qu'y vivre.
Il me semble, mais je peux me tromper, qu'il est plus ou moins déconseillé (voire interdit) d'avoir un e muet à la césure comme pour ton premier et troisième vers.
Je ne le trouve pas très cohérent avec les vers qui étaient imposés. La mélodie, le vocabulaire, pour moi il y a quelque chose qui cloche. On voit quels vers étaient imposés...
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