Y'a des hommes, tu verras, Quand ils te prennent. Quand ils te prennent. Tu vois le soleil en eux. J’crois que c’est ça faire l’amour. Ils te touchent et T’emportent. T’es seuls t’es deux t’es comme Un océan, puis ils s’en vont Et tu restes, la peau béate La bouche vide ou En manque C’est parfait. Tu sais Comme Brel chantât Que tu tourneras toujours Pour être le monde dans leurs jouissances Et tu trembles jusqu’au os D’être déjà un souvenir parfois. Au réveil parfois leurs yeux ne sont plus là, Par peur, Par gêne de s’être tant ouvert Sur ton corps et tes cris. Alors tu pars, mélancolique, en redemandant En sourdine. Tu l’embrasses avec maladresse Comme s’il n’avait pas joui de toi, Tu pars. Tu pars avec ton grand corps désarticulé Ton corps qui ne sait trop quoi faire de cette nuit.
Au lendemain du désir il faut te réapprendre. (la réalité) Marcher, parler, manger, regarder. Faire.
Au lendemain du désir, je suis un cataclysme.
Y'a des hommes, tu verras, Quand ils te prennent… Quand ils te prennent.
* Clara, tu verras.*
-20 août 2008- chez mon fils de pute. Phébus.
(Là-haut l'absence entière et le bleu charbonnant.) Par le jour se levaient des géants tristes, un violon en carton-pâte sous le rêve. (Fernand O. -Le Soleil sous la mort)
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