Bien avant la naissance de Babylone Existait un arbre ancêtre de l’homme Dans un temps où la forêt était un temple Où s’inscrivaient d’une vie tous les temps.
On l’appelait alors l’Arbre aux Merveilles La tête dans les nuages il paraissait immortel Et les pieds dans le sol il voulait faire rêver le ciel Quand il semblait supporter seul la voûte céleste.
C’était le temps de l’Arbre de la Connaissance Où les sages recherchaient l’élévation spirituelle Il représentait le mystère de la vie et de la naissance On disait que chacune de ses feuilles était une âme innocente.
Tu te rappelles le temps où les Arbres avaient du génie Les vieux tortueux auxquels ils ne manquaient qu’un visage Les arbres magiques sous lesquels se réunissaient les druides Quand avec ses feuillages ils fabriquaient de magiques breuvages.
Il y avait aussi la légende de l’Amour devenu Arbre Quand les Dieux pour les remercier de leur hospitalité Changèrent ces vieux amants qui ne voulaient pas être séparés En un chêne et un tilleul jumeaux issu d’un même tronc.
Il y eut aussi ces Arbres que l’on a dit Magiques Le perse mi-homme mi-femme, arbre de lune ou de soleil L’arbre à palabres où se réunissait le conseil des sages Et les arbres de la liberté qui chantaient une ère nouvelle.
Les poètes n’ont cessé de les louer et de les chanter On dit même que par les korrigans et les fées ils furent habités Ce sont de vieux sages aux mains décharnées et aux visages parcheminés Mais dans les contes ils protègent les héros et guident aussi les étrangers.
Il nous reste aujourd’hui celui bien fragile de la sagesse On dit que le vent dans ses branches est le murmure de Dieu Dans le silence de la forêt il semble indifférent et silencieux Mais jamais quand on aura besoin de lui, il sera absent.
L’arbre par les bûcherons coupé ne sera jamais mort Il continuera le chemin de sa destinée sans remord Il courra sur les vastes océans accompagné des goélands Et s’il prend l’homme pour capitaine, l’osmose sera charnelle.
Alors si jamais tu as un arbre préféré Fais-en le complice de tes rêves secrets A ses pieds enfouis tes rêves et tes illusions Ainsi à jamais continuera la tradition.
Un jour de la nature j’ai été juste le mage Aujourd’hui de la ville je suis seulement l’esclave Mais si tu prends soin de moi et je te le revaudrai Parole d’arbre !
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Les amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur nos pieds quand nos ailes ne se rappellent pas comment voler !
merci pour ces commentaires et je sais que ce poème est long mais un requiem ne s'écrit pas en quelques mots et j'avais beaucoup à dire. Je retiens les conseils
Les amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur nos pieds quand nos ailes ne se rappellent pas comment voler !
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