Sur le coin de la table, un couteau posé Message à décoder ? Il m’appelait gentiment, de cette voix A laquelle on ne résiste pas
J’ai posé le regard, léger J’ai tendu le bras, entier J’ai l’ai saisi, fièrement Et l’ai senti, tranchant
Douce chaleur, que la lame glissant contre ma peau Infiltrant mon armure de chairs et d’os Exquise brûlure, que la lame la fendant Pénétrant mon intimité, tout au dedans
Là où le cœur est pur Ma vérité sans armure
S’ouvrir la peau comme on ouvre son coeur Les secrets de son âme, ses joies et ses douleurs, Libérer la puissance, la force au fond de soi Et ne plus s’en remettre qu’à ses propres lois
Picotements exquis, larmes de sang chaud Caresse rouge sang, qui glisse contre ma peau J’aime dominer mon corps Comme on domine la mort
L’esprit est si puissant Libre, sans sentiment
Le corps peut se mouvoir, il peut geindre et souffrir Du spectacle malsain, l’esprit, lui, s’extasie J’avais besoin de rêve, de vibrer, ressentir, Et seule la douleur me maintenait en vie
Souvenir perturbant que celui-ci... Je l'ai mis sur papier longtemps après avoir fait cette expérience... J'ai voulu retrouver tout le sens que j'avais mis derrière un geste en apparence insensé...
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