Aujourd'hui’hui prenons notre plume, Mettons sur feuille ce qui résulte de l’amertume. Je désespère de ne pouvoir exprimer Tout ce qui m’empêche de crier, de continuer. Perdus sont les rêves désillusionnés, Il nous reste une vie pour pleurer Ce que nous n’avons pas su préserver. Désensibilisés, égalisés, copiés, universalisés, Nous sommes les propres robots de notre société, Corps animés qui ne demandent qu’à obéir à ces dealers de justice, Justice de ce qui nous échappe, De nos yeux aveugles et de tout ce qu’ils veulent qu’on subisse. A travers ce que le temps nous laisse, Essayons d’assembler ce qui nous reste d’humanité, Soyons vrais à l’appui de notre ivresse, Crépitons à la mesure de notre détresse. Je ne veux pas incendier le mal qui nous encercle, Mais juste vous dire que rien n’évoluera sous l’ordre de la soumission. Soyez convaincu que nous sommes à la frontière de notre propre destruction.
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