Les oiseaux chantaient, le soleil brillait... Les gens semblaient tellement heureux. Je les observais de près, cet été là, sans vraiment être avec eux. Ma tête et mon cœur, n'admettant pas encore, me préservaient.
Est alors venu le jour où il a fallu accepter. Les feuilles d'automne ont entraîné dans leur chute, mes larmes qui se sont mises à couler, Jusqu'à toucher terre. Je me souviens de ce bruit. Mes larmes faisaient écho aux gouttes de pluie.
L'hiver, long et froid, s'est ensuite installé, Tout comme ton absence, de plus en plus présente. Mes larmes à peine nées, étaient déjà gelées. Jusqu'au coin de mes yeux, la mort se faisait pressante.
La magie du printemps que tu aimais tant, à son tour s'est dispersée sur Terre comme tous les ans. Tout a refleuri, tout a repris vie. Tout. Sauf toi, et mon cœur meurtri.
"La magie du printemps que tu aimais tant, à son tour s'est dispersée sur Terre comme tous les ans. Tout a refleuri, tout a repris vie. Tout. Sauf toi, et mon cœur meurtri."
Pas toujours magique le printemps.... Très beaux mots, merci de ce partage
On risque de pleurer un peu si l’on s’est laissé apprivoiser.. Antoine de Saint Exupéry - Le Petit Prince
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