E – Tu m’as pris quelque chose et je ne peux pas le reprendre. Pourtant, il faut bien compenser. Combler. Ce putain de vide de merde.
S – Allez, viens là, ma jolie...
J – Et il espère encore peut-être
E – Un truc tout con, c’est vrai, ça aurait pu être bien pire.
S – Mais où ça ?
E – Je ne sais plus exactement
J – Il espère, il espère
S – C’est vrai que sur un malentendu
E– Ça n’a juste pas fonctionné
J – Sait-on jamais qu’elle réponde j’arrive, je cours, je me donne à toi !
S – Menteur
E – Violeur
J – L’horreur
E – Alors je rêve
S – Ce sont des cauchemars que même le stilnox ne peut pas éradiquer
J – J’ai un peu ma part là-dedans
E – On ne va pas le nier. Je bois je baise je pleure je regrette je continue j’avance, on ne sait jamais. Je joue je gagne je perds c’est pareil on s’en branle au moins…Il se passe quelque chose.
J – Je suis désolé
S – On s'en branle des excuses. Quand c'est fait, c'est fait. T'es pas tombé sur sa chatte. Tu as forcé. Forceur de merde.
E – Oui, ce putain de vide de merde.
J – J'ai rien dit.
S et E – C'est souvent le problème.

Un texte fort, en effet qui fait écho au monde présent.
Je pense qu'il faut avoir confiance en soi et en son écriture pour aborder cette thématique sous cette forme très concrète.
J'avoue que je ne m'attendais pas à cette lecture, même si j'avais bien vu l'avertissement, mais je ne dis pas ça comme une critique négative, j'ai trouvé intéressant de parcourir ce texte, même d'y revenir une fois la première lecture terminée.
Amicalement.
pyc.