Partir autour, comme une idée spongieuse Partir ici, rester occupé quelque part Dans un ailleurs ouaté, au milieu d'une gare Assis sur une échelle au déhanchement triste Et rouillé Sur un nuage vert qui caresse le soir Dans une file d'attente, à la poste quand les employés jouent aux cartes Attaché à un goéland au grand air du printemps Dure réalité d'un fil de fer épanoui Que l'aumône du matin raconte La joie du violon qui hurle Enfin une pluie De larmes, De discours, De raisins jamais ramassés A l'école buissonnière des secrets Partir au fil du temps, de fil en aiguille Se remplir d'une perfusion d'éphémère J'irai où il faudra pour m'enivrer de ce soupir lumineux Armé de cette caresse d'arbitraire, je partirai
Merci avec beaucoup de retard pour ce commentaire, il m'avait échappé. Il me fait d'autant plus plaisir que j'ai un petit faible pour ce poème. Gros bisous et encore merci
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