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Tizen

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16 mars 2009
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  Publié: 11 juil 2009 à 11:41
Modifié:  11 juil 2009 à 11:48 par Tizen
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j'ai l'impression que c'était le temps ou internet n'était qu'un vague truc de richards..

ou il fallait avoir toujours une cassette vierge dans la chaine pour pouvoir enregistrer à l'arrache le "don't speak" de la dame en jaune..
pi gratter par petits morceaux la pub qu'on se ramasse forcément à la fin en voulant tout enregistrer jusqu'au bout du bout..
c'était le temps des walkman avec radio digital infiniment mieux que ceux avec radio à roulette là.. parce que les discman c'était pour les richards aussi toute façon..

c'était le temps où oussama s'appelait khaled et où "le comble d'une voiture piégée était kelkhal".. mouarf, c'était quand on avait l'humour exigeant..

c'était quand sexuellement, on était au taquet tu vois, la prof, la baby-sitter et la speakrine en même temps.. et encore parce que là j'étais un peu fatigué tu vois..

le temps des rougon-macquart au bac français et de zola qui écrit des livres rouges de 20 pages qui résument fort bien ses livres blancs de 500 pages..
c'était quand loft story choquait encore du monde et que loana était la réincarnation d'Irène Adler.

le temps où la liberté devait s'arrêter devant le guide du petit jardinier de placard illustré, parce que la résistance à l'oppression commence dès maintenant quoi..

quand le poulet enrubé n'était encore que la vache marrante..
et la philo tu vois, c'était pour ceux qui sont en "L", et la poésie mon pauvre, c'était pas dans la case que t'as choisi.

le canada n'existait pas
les aires de dégivrage et les passeports bio-techno-andro-zombiques non plus..
il fallait mettre une caterpillar pour tenir la planche du bout du pied au cas ou la scie sauteuse dérapait

c'était le temps où le sommeil ne vient plus tellement la nuit a des choses à dire.
les années brownie-coca le midi parce que le temps manque et que mes brownies sont nettement meilleurs que vos sandwichs aux 4,12 fruits et légumes par oméga-jour.

les concours, les classements, les communautés que l'on te flèche et celles que l'on te barre
c'était la hiérarchie au bout du coeur, au bout du cul, quand les bons grades font les bons coups

le temps des salles de cadavre où se reposer des vivants
et celui des salles de garde où l'appétit vient en gerbant

c'était rester fidèle à l'enfance et à ses serments comme un soldat à son ami.
même si, même si, même si, même si.
même si le monde grandit et avec lui la hauteur des fenêtres.

c'était parler la mort, lui donner corps et même un nom, et la toucher pour y graver d'autres serments.
c'était quand distribuer les journaux devenait nettement plus excitant que réanimer les comas éthyliques..

c'était les instants qui sentent le soufre
rester fidèle quoiqu'il en coûte
rester celui qu'on s'est promis
et sur de soi, poser à terre, ces fils d'or qui sentent le soufre..

c'était le temps d'être vivant en souvenir de beaux serments,
le temps des grands jardins en forme de guerres éteintes
paris que j'ai connu, que j'ai vécu, que j'ai perdu, que j'ai revu
et fidèle aux bords de fenêtres, retrouver nuit
comme l'amie jamais partie

c'était le temps de nettoyer les marches de l'odéon avec de l'eau (minéral en plus) parce que le nutella ça tache.

on n'écrit pas 10 ans en quelques lignes.. j'aurais bien aimé pourtant.
cette marche sans cesse retaillée commence à prendre la forme qu'il faut.
j'ai bien cru ne jamais la finir.


si je n'avais qu'un conseil à te donner, je ne te le donnerais pas.

 
Lilu

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27 sept à 04:04
  Publié: 10 déc 2009 à 15:23 Citer vertical_align_bottom

Je repense à cette phrase de ton journal : "c'était le temps de nettoyer les marches de l'odéon avec de l'eau (minéral en plus) parce que le nutella ça tache.".

Oui je suis de ce genre là. A nettoyer une marche où j'ai fais tomber du nutella. A manger des crêpes à pleine bouche alors que d'autres prennent une fourchette.

Je repense aussi à l'Idiot. Cette pièce qui nous en avait fichu plein la gueule alors qu'on pensait s'y endormir parce qu'elle durait plus de trois heures.

Hyppolite, Hyppolite, son post de radio autour du cou et sa clope au bec nous attendait comme un malade qui n'a pas eu son traitement depuis des mois.

De la vie dans la mort
De la vie dans le sang
De la vie même quand on en veut pas

N'en veux tu pas
en voilà

Ce personnage m'a marqué plus que les autres.
Le chétif, le vivant qui savait pas crever avant son heure.

Le théâtre est fermé pendant l'été, aucune représentation et ça ne reprend qu'en Octobre, le ciné du tnb aussi. Je voulais découvrir des films mais aucun ne me donne envie.

Alors j'écoute de la musique. Je retrouve Calexico et redécouvre mon café au son de Dylan. J'embrasse Dominique A et prolonge mes errances sur celles de Pauline. Johny Cash se promène aussi sur les murs en courant après Lou Reed.

J'ai ce putain de besoin d'écrire et rien ne vient
Cette envie qui me ronge de dessiner et rien à tracer

J'ai besoin de vie, de soleil et de toi plus souvent

Je voulais m'inscrire au théâtre cette année. J'y croyais presque cette fois à la vue de mon contrat prolongé. Mauvaise nouvelle, visiblement la boîte va fermer. Le loyer plus des cours ça va faire trop de sous pour une smicarde.

Bye, bye les planches.
Bonjour les pâtes.

Fini les verres à colorer et vive la Chine pour tous ces petits.

J'aimais bien les faire changer de couleur. Me raconter des histoires sur leur vie d'après leur petite beauté. S'ils iraient bien sur la tête du proprio ou s'il aurait l'air d'un idiot, d'un intello ou d'un con.

J'aimais bien travailler avec la musique et me dire que ce n'était qu'à dix minutes de chez moi.

Tant pis, j'en ai vu d'autres mais j'aurais préféré ne pas voir cette fin là quand même. Pour une fois qu'un travail me rendait presque stable.

Il est toujours un dimanche gris à la pendule de la fenêtre. J'attends une éclaircie entre les arbres et peut être aller prendre quelques photos dans le centre.

12/07/2009

Aujourd'hui le ciel est dégagé et ça c'est une bonne nouvelle

La forme qu'il faut, oui...

 
Audrey Deroze


Mais tant que je te plais Que m'importe le temps ?
   
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14 mars 2009
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13 sept à 18:37
  Publié: 10 déc 2009 à 15:36 Citer vertical_align_bottom

Le temps où pour se connecter à l'Internet ça faisait un bruit incroyable : Wiiiiiiiblublbulblublublu…
Ha le bon vieux temps ?

  L'hiver faisait la rue mouillée Dans l'obscurité bleu marine O comme j'adorais mordiller Ta lèvre comme une mandarine
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