Tanné de la publicité? Devenez un membre privilège et dites adieu aux bannières!

LPDP - Page d'accueil
Compte privilège
Nouveau compte
Activer un compte
Oublié mot de passe?
Renvoyer code d'activation
Poèmes populaires
Hasards de l'équipe
Poèmes de l'année
Publier un poème
Liste détaillée des sections
Poème au hasard
Poème au hasard avancé
Publications
Règlements
Liste des membres
Fils RSS
Foire aux questions
Contactez-nous
À Propos
::Poèmes::
Poèmes d'amour
Poèmes tristes
Poèmes d'amitié
Poèmes loufoques
Autres poèmes
Poèmes collectifs
Acrostiches
Poèmes par thèmes
::Textes::
Nouvelles littéraires
Contes d'horreur
Textes érotiques
Contes fantastiques
Lettres ouvertes
Citations personnelles & Formes courtes
Textes d'opinion
Théâtre & Scénario
::Discussions::
Nouvelles
Portrait sous vers
Les parutions
De tout et de rien
Aide aux utilisateurs
Boîte à suggestions
Journal
Le coin de la technique
::Images::
Album photo

Membre : 1
Invités : 19
Invisible : 0
Total : 20
· cro
13261 membres inscrits

Montréal: 4 octobre 06:37:53
Paris: 4 octobre 12:37:53
::Sélection du thème::
Ciel d'automne
Lime trash
Soleil levant









LPDP :: Théâtre & Scénario :: Surprise-surprises acte I I I scène 1 vertical_align_bottom arrow_forward_ios

Page : [1] :: Répondre
Adamantine Cet utilisateur est un membre privilège

Modératrice

Statut: Hors ligne
Visitez le site web de ce poète. Envoyez un message instantané à ce poète.
Statistiques de l'utilisateur
461 poèmes Liste
15339 commentaires
Membre depuis
18 novembre 2012
Dernière connexion
Hier à 11:25
  Publié: 22 mars 2020 à 06:18 Citer vertical_align_bottom




Le rideau se lève. Le jour passe à travers la verrière de l’atelier. Le vestibule est jonché de bouteilles vides, de confettis, de gobelets. Deux formes ronflent, serrées dans le canapé. Liliane descend nonchalamment de sa chambre, en peignoir, le maquillage passablement décalé.


Liliane : — Hé bien ! Quel foutoir !

Les silhouettes dans le canapé remuent vaguement.

Robert, d’une voix pâteuse : — C’est toi pu-puce ?

Flore gigote à ses côtés : — humf… Sommeil…

Idriss descend à son tour, juste vêtu de son boxer.

Idriss : — On a pas dû leur manquer beaucoup.

Liliane : — Oui, on a fini par s’endormir, malgré le bruit. C’est un vrai champ de bataille ici.

Idriss, riant doucement : — Là haut aussi…

Liliane, l’enlaçant : — Ho mon cher, quelle nuit, quelle nuit ! Franchement heureusement que la musique a couvert nos cris ! J’aurais été… gênée, sinon. Tu m’as tellement fait « kiffer », comme on dit !

Robert, du fond du canapé : — C’est moi qui risque d’être gêné bientôt !

Lilane : — Ho Robert, désolée, franchement ! Tu es réveillé ?

Robert : — Oui. (S’étirant) Et j’ai tout compris… Chauffagiste, bâtonnet ! Ha tu nous as bien eus !

Idriss : — C’est à dire… Liliane ne voulait pas qu’on sache. C’est une mère attentive, elle veut que ses enfants gardent du respect pour elle. Notre différence d’âge, de milieu…

Robert : — Mais vous les avez observés, les enfants de Liliane ? Ils sont bien élevés, enfin, le mieux qu’elle a pu. Ils sont grands et Liliane, elle a des choses à vivre. L’amour, le sexe, c’est pas fini pour elle ! Elle n’est pas prête à faner comme une rose dans un vase sans eau. Votre différence d'âge ? Mais qu'est-ce que ça peut faire ? Vous vous êtes trouvés, c'est tout !

Liliane : — Ho, Robert, comme c’est joli ce que tu dis là et comme c’est vrai…

Flore, se retournant dans le canapé : — Robert ? Dire un truc joli ?

Robert, tendrement : — Rendors toi ma pu-puce, j’ai juste fait un jeu de mots débile…

Flore, apaisée : — Haaaa ! Très drôle, mon bouchon. Dormir…

Liliane : — Robert, tu es un merveilleux ami…

Robert, soudain sur pieds : — Non, je suis un marsupilami ! (se levant) Bon, allez, on va ranger tout ça… Idriss, tu m’aides ?

Idriss : — C’est parti ! Où sont les ustensiles ? Dans la cuisine je suppose…

Robert et Idriss disparaissent côté cour. Carole sort de l’atelier, courbatue.

Carole : — Ho la vache ! J’ai dormi par terre, je crois que je me suis coincé quelque chose…

Liliane : — Hé hé ! Tu vieillis, toi aussi !

Carole : — C’est vrai… Je vieillis. Je le sais. Mais Idriss, désolée d’en parler, m’a fait sentir désirable.
Il est bien ce mec. (après un silence) Tu me pardonnes ?

Liliane : — Bien sûr !

Elles s’enlacent. Liliane lui caresse les cheveux.

Liliane : — Idriss ne m’appartient pas. Il fait ce qu’il lui plaît et toi tu lui as plu.

Carole : — Au début j’ai seulement pensé à toi et puis après, je t’avoue…

Liliane : — Je sais. Nous devons songer à nous avant qu’il ne soit trop tard…

Carole : — Tu me le prêteras ?

Liliane : — Mais oui… Mais tu me le rendras ?

Carole : — Promis !

La sonnette de l’entrée retentit.

Liliane : — Ho, mais quoi encore ?


Par Aude Doiderose et Adamantine

 
R.R Cet utilisateur est un membre privilège


Cambre d'Aze, montagne de mon coeur... Mon éternelle muse !
   
Statut: Hors ligne
Visitez le site web de ce poète. Envoyez un message instantané à ce poète.
Statistiques de l'utilisateur
249 poèmes Liste
3042 commentaires
Membre depuis
13 novembre 2018
Dernière connexion
9 juil à 07:59
  Publié: 22 mars 2020 à 10:11 Citer vertical_align_bottom

Cette fête n'est que le prémisse à d'excellents rebondissements ! et je rejoins Quitterie quant à son appréciation... De la légèreté dans l'air, certes, mais une amitié béton, Mesdames !

J'en redemande encore... merci à vous deux !



Mawr

  Les mots sont à la pensée ce que l'eau est à la terre: la vie!
Audrey Deroze


Mais tant que je te plais Que m'importe le temps ?
   
Statut: Hors ligne
Visitez le site web de ce poète. Envoyez un message instantané à ce poète.
Statistiques de l'utilisateur
790 poèmes Liste
23145 commentaires
Membre depuis
14 mars 2009
Dernière connexion
13 sept à 18:37
  Publié: 22 mars 2020 à 10:24 Citer vertical_align_bottom

Citation de Quitterie
Assister ainsi à l'écriture d'une pièce de théâtre amusante et (finalement pas si) légère (que cela - l'avancée de l'âge, le soucis du désir et du plaisir, bref la flamme vitale, sont on ne peut plus sérieux) écrite à deux mains : que tout cela est exaltant ! Merci !



C'est un projet assez exaltant que de faire rire en ces moments moroses. Pas si facile que cela, il faut faire prendre la mayonnaise et trouver une fin morale, ou si ce n'est morale dans le sens habituel, une sorte de dénouement gai et positif.

Merci de ta lecture Quitterie

Citation de Mawringhe
Cette fête n'est que le prémisse à d'excellents rebondissements ! et je rejoins Quitterie quant à son appréciation... De la légèreté dans l'air, certes, mais une amitié béton, Mesdames !

J'en redemande encore... merci à vous deux !



Mawr



Question rebondissement on est sur un trampoline



Restez avec nous jusqu'à la fin !


  L'hiver faisait la rue mouillée Dans l'obscurité bleu marine O comme j'adorais mordiller Ta lèvre comme une mandarine
Pichardin


Rien n’est impossible à l’homme surtout s’il a décidé de ne rien faire
   
Statut: Hors ligne
Envoyez un message instantané à ce poète.
Statistiques de l'utilisateur
470 poèmes Liste
5326 commentaires
Membre depuis
26 octobre 2013
Dernière connexion
Il y a 13 minutes
  Publié: 4 avr 2020 à 13:14 Citer vertical_align_bottom

et moi je rejoins les commentaires de Mawringhe et Quitterie
De la légèreté sur des sujets délicats, c'est une réussite.

  Pichardin
Adamantine Cet utilisateur est un membre privilège

Modératrice

Statut: Hors ligne
Visitez le site web de ce poète. Envoyez un message instantané à ce poète.
Statistiques de l'utilisateur
461 poèmes Liste
15339 commentaires
Membre depuis
18 novembre 2012
Dernière connexion
Hier à 11:25
  Publié: 7 juil 2020 à 10:36 Citer vertical_align_bottom

 
Page : [1] :: Répondre

 

 



Répondre
Version imprimable
Avertissement par courriel
Autres poèmes de cet auteur
Cocher cette section lue
Cocher toutes les sections lues
Visites: 1644
Réponses: 4
Réponses uniques: 4
Listes: 0 - Voir

Page : [1]

Les membres qui ont aimé ce poème ont aussi aimé les poèmes suivants :



Nous n'avons pas assez de données pour vous afficher des recommandations. Aidez-nous en assignant une cote d'appréciation aux poèmes que vous consultez.

 

 
Cette page a été générée en [0,0325] secondes.
 © 2000 - 2023 VizFX.ca - Tous droits réservés  | Pour nous joindre
L'utilisation de ce site Web implique l'acceptation des Conditions d'utilisation. Tous les textes hébergés par La Passion des Poèmes sont protégés par les lois de la protection des droits d'auteurs ainsi que par des traités internationaux. Il est strictement interdit de distribuer, d'afficher ou d'utiliser ces textes de quelque manière sans l'autorisation de l'auteur du texte en question.

           
 
Oubliez votre mot de passe? Cliquez ici.