24 septembre 2007
Par quel hasard ai -je retrouvé cette vielle édition de CATULLE que j'ai souvent lue il ya bien des années
Ce poème est chargé d'une terrible émotion pour moi!
La page en est usée à force d'être lue
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" Multas per gentes et multa per acquora vectus Aduenio has miseras, frater, ad inferias, Ut te postremo donarem munere mortis
Et mutam nequiquam alloquerer cinerem, Quandoquidem fortuna mihi tele abstulit ipsum,
Heu ,miser indigne frater adempte mihi ,. Nunc tamen interea haec prisco quae more parentum
Tradita sunt tristi munere ad inferias , Accipe fratero multum manentia fletu,
Atque in perpetuum, frater,aue atque vale
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TRADUCTION LIBRE
Après avoir traverse bien des nations bien des mers, Je suis venu , mon frère, rendre cet hommage à tes restes infortunés;
J'ai voulu t'apporter la suprême offrande due à la mort et adresser quelques trop vaines paroles à ta cendre muette, puisque le sort m'a séparé de ce qui fût toi , hélas!mon pauvre frère, si indignement enlevé à mon affection . Aujourd'hui voici les tristes offrandes , dont une antique usage de nos pères honore les tombeaux ; reçois -les , toute trempée des larmes fraternelles ;
et à tout jamais , mon frère;Salut et Adieu " |