Il faut parfois lutter pour se retrouver dans le brouahah du quotidien.
Fermer les yeux et sentir l’air de la mer parcourir ses poumons, retrouver cet sensation d’envol avant le vide. Je n'aurais jamais les mots parfaits pour décrire ce moment. Celui où l’on sent que l’on se ment à soi même et que si l’on continue la trahison deviendra la vérité de trop d’années.
Je ne sais pas vivre de certitudes, elles me font peur. Je ne sais que profiter du moment, des âmes, des lieux, des pierres et des confidences. J’ai parfois l'impression d’être une maison dont les murs sont faits de tous ceux qui ont partagé un instant de ma vie. Certaines pierres n'ayant rien en commun avec d’autres, je me demande alors si je suis le ciment de toutes ces histoires.
Aujourd’hui l’air est frais, le ciel est d'un bleu intense, les oiseaux chantent et au milieu de la foule je suis moi.
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