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aime, rêve, désire et souffre! (J. Lahor) |
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claireee
Poèmes : 18
Commentaires : 159
Connexions : 214
Pages consultées : 4030
Type de compte
: Régulier
Membre depuis
: 9 novembre 2003
Dernière connexion : il y a 10 ans
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Informations générales
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Date de naissance
: 18 mars 1984
Sexe : Féminin  Lieu : nantes
Profession : à définir
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Autres informations
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Film préféré : Brazil
Style musical préféré
: le vieux rock, celui qui a une ame ;-)
Écrivain ou poète préféré
: Camus, Sartres, Artaud
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Passe-temps |
être soi... sincère et authentique...
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Dernière entrée au journal
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Publiée : 13 avril 2008 à 10:14 Titre : ne soyons pas nous, soyons heureux! |
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Une envie d’abandon me prend parfois Elle se glisse doucement en mon corps fiévreux, inodore et silencieuse, et prend au fil des heures toute sa grandeur
Abandon de soi Les mots n’ont petit à petit plus de sens, les gens me sont à peine visibles, les choses qui m’entourent disparaissent dans leur détestable froideur, et c’est dans ce vide-là que je voudrais noyer mon être
Parce que rien n’a de sens, que je me suis construite de toute pièce, comme tout un chacun, une existence d’utopies et de douces croyances, un sens à ma vie, une lutte à mener, mais que l’artifice ne dure jamais qu’un temps
L’on croit avancer, grandir même, lâches que nous sommes de ne nous concevoir qu’à l’échelle de notre propre vie, on se rassure par des promesses intenables, par des rêves inaccessibles, et on y croit, on y croit dur comme fer, si peu croyant que l’on se dit pourtant être On croit en nous, assurément, et en l’avenir, surtout, tous courbés que nous sommes pourtant déjà sous le poids du présent On ferme le cœur à la souffrance, on repousse la vérité à grand coup de je t’aime, et c’est vrai! Oui c’est vrai puisque ça marche, ça tourne rond! ça tourne en rond Manque de profondeur Manque de vérité
A ces instants, le monde m’apparaît baignant dans son jus hypocrite, dans sa douce agonie, et ces vies gaspillées pour rien, parce que sans la notice, la vie, on a pas su quoi en faire Et je ne vois que cela
Mettons ces tristes paroles sur le compte de la déprime, cette maladie de l’âme, cette quête de réalisme absolu
Oublions ces cyniques pensées pour retomber dans l’illusion, retrouver mon petit monde joyeux, et tant pis s’il est faux Reprenons nos costumes de gens heureux, parce que sans eux la vérité pourrait éclater, aussi innommable soit-elle Retrouvons le sourire, parce que sans lui c’est la chute assurée Ne soyons pas nous, soyons heureux
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