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« On finirait par devenir vraiment fou, ou par mourir, si on ne pouvait pas pleurer. » |
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Guid'Ô
Poèmes : 247
Commentaires : 16149
Connexions : 14724
Pages consultées : 300631
Type de compte
: Régulier
Membre depuis
: 20 août 2005
Dernière connexion : 11 mai 2022 à 05:22
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Informations générales
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Nom : Corléone
Sexe : Masculin  Lieu : Languedoc
Profession : à la recherche du temps perdu
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Autres informations
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Film préféré : Les virtuoses, respiro, Fargo, beignets de tomates vertes, Tsotsie, Frozen river
Style musical préféré
: celles que je ressens, Brassens, Brel, Ferré et Ferrat,
Ecrivain ou poète préféré
: Aragon, Anaïs Nin, Vous...
Personnage de bande dessiné préféré
: Achille Talon, Rahan,
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Passe-temps |
Bouger et créer le mouvement qui vous emmène...., moto, VTT, tennis, rando, natation, jardinage, ne pas se prendre trop au sérieux et écouter la nature....l'amour aussi.....
Voici ma rrose. Honorez-la des yeux, du nez, de la langue et des doigts, Glissez-y votre tige, enfoncez vous jusqu'en son coeur qui est aussi le mien. Le coeur de ma rrose va te mâcher la tige, Mais gentiment. Ne t'étonne pas si tu m'entends dire miam-miam pendant que tu me baises. N'aie pas peur: tous les hommes savent bien que les femmes sont des fleurs carnivores, Mais seule celles qui s'ignorent les dévorent vraiment. Mon bon gros marshmallow, je jute sur toi pour te faire exprimer ta substance mais sois tranquille, Je suis la corne d'abondance où tu renaîtras et que tu rempliras encore, Toujours plus gros, Bonbon-phénix !
Alina REYES " extrait: le Carnet de RRose".



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Son histoire |

Et Dieu me fit femme Avec de longs cheveux, Les yeux, le nez Et la bouche de femme, Avec des rondeurs et des plis Et de doux creux ; De l’intérieur il me creusa, Et fit de moi L’atelier des êtres humains.
Il tissa délicatement mes nerfs, Equilibra avec soin Le nombre de mes hormones, Composa mon sang Et me l’injecta Afin qu’il irrigue Tout mon corps ; Ainsi naquirent les idées, Les rêves et l’instinct.
Il créa le tout A grands coups de souffle En sculptant avec amour, Les mille et une choses Qui me font femme tous les jours, Et pour lesquelles avec orgueil, Je me lève chaque matin Et bénis mon sexe.
Gioconda Belli Poétesse nicaraguayenne
A ceux qu’on foule aux pieds
« Etant les ignorants, ils sont les incléments. Hélas, combien de temps faudra-t-il vous redire à tous que c’est à vous de les conduire ? Qu’il fallait leur donner leur part dans la cité. Que votre aveuglement produit votre cécité. D’une tutelle avare on recueille les suites. Et le mal qu’ils vous font, c’est vous qui le leur fîtes. Vous ne les avez pas guidés, pris par la main, et renseignés sur l’ombre et sur le vrai chemin. Vous les avez laissés en proie au labyrinthe. Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte. C’est qu’ils n’ont pas senti votre fraternité. Comment peut-il penser celui qui ne peut vivre ? Quoi ! Pour que les griefs, pour que les catastrophes, les problèmes, les angoisses, et les convulsions s’en aillent, suffit-il que nous les expulsions ? » Victor Hugo ( juin 1871, lors de la Commune insurrectionnelle de Paris)
mon coeur est parti en miettes
Arrêtez les pendules, coupez le téléphone, Empêchez le chien d'aboyer pour l'os que je lui donne, Faites taire les pianos et sans roulement de tambour, Sortez le cercueil avant la fin du jour.
Que les avions qui hurlent au dehors Dessinent dans le ciel ces trois mots : Il Est Mort, Noyez voiles noirs aux colonnes des édifices, Gantez de noir les mains des agents de police.
Il était mon Nord, mon Sud, Mon Est et mon Ouest, Ma semaine de travail, mon dimanche de sieste, Mon midi, mon minuit, ma parole, ma chanson ; Je croyais que l'Amour jamais ne finirait : j'avais tort.
Que les étoiles se retirent ; qu'on les balaye ; Démontez la lune et le soleil, Videz l'océan, et arrachez la forêt ; Car rien de bon ne peut advenir désormais.
Wystan Hugh Auden
Le Baiser entre les jambes
Tout près du sexe qui fleurit dans les poils roses Il est pour les amants une place à baisers. C’est là que rêvent les visages épuisés Et que la cuisse est tendre aux sourires moroses.
Nul duvet, si léger qu’il soit, n’y vient ravir L’extase de la lèvre à la peau qui frissonne Et la chair fraîche y peut lentement assouvir Le cruel amoureux qu’un charme passionne.
Plus douce que la joue et pure que les seins, La cuisse est là si blanche au milieu des coussins Que la bouche y promène en souriant sa grâce,
Et cherche à ranimer sous les baisers voilés La trace et le parfum des spermes écoulés Sur le grain d’une peau voluptueuse et grasse.
Pierre Louÿs
Madrigal
Si c’est aimer, Madame, et de jour, et de nuit Rêver, songer, penser le moyen de vous plaire, Oublier toute chose, et ne vouloir rien faire Qu’adorer et servir la beauté qui me nuit :
Si c’est aimer que de suivre un bonheur qui me fuit, De me perdre moi même et d’être solitaire, Souffrir beaucoup de mal, beaucoup craindre et me taire, Pleurer, crier merci, et m’en voir éconduit :
Si c’est aimer que de vivre en vous plus qu’en moi même, Cacher d’un front joyeux, une langueur extrême, Sentir au fond de l’âme un combat inégal, Chaud, froid, comme la fièvre amoureuse me traite :
Honteux, parlant à vous de confesser mon mal ! Si cela est aimer : furieux je vous aime : Je vous aime et sait bien que mon mal est fatal : Le cœur le dit assez, mais la langue est muette.
Pierre de Ronsard
S’apprivoiser
C’est à peine si j’ose dire, L’ais-je entrevue la première ? Car je ne voyais que son visage en moi, J’ai senti alors mon cœur frémir, Plus tard, je lui dirai, je n’ai vu que toi
Séduit par cette douce et belle apparition Je pris alors le chemin vers ce havre de paix Le cœur joyeux chantant comme un pinson En elle j’espérais l’apaisante contrée
Pour lui je voudrais d’amour mourir, Je deviendrai l’écume d’une rivière, Sous ses caresses devenir l’apaisement de son effroi, De notre lien je voudrais tant lui offrir, Notre amour naissant s’amplifiera tel le lierre, Et je serai dès lors, sa bannière et son ruban de soie
Nul besoin d’artifices pour la désarmer Mais être naturel en ces temps bafoués Simplement l'observer sans tenter de la juger Pour qu'enfin son visage s'illumine comme jamais.
Le silence est ami et parle de l'intérieur Il est ce conseiller qui préserve les cœurs, Faut-il donc se fier aux seuls attraits physiques Et d'une fleur d'été en perdre l'authentique.
Il est ce pilier de la sagesse, Qui tempère si divinement mon allégresse, Celui qui me dit de rester fidèle à moi même, Pour qu’enfin puisse éclore un « Je t’aime » !
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Projets futurs |
Etre meilleur, et aimer un peu mieux ceux que j'aime déjà....et bien sur, à la moindre occasion.....plonger dans mes rêves.


L'affinité des chairs
Je ne l'entendais pas, tant je la regardais Par sa robe entr'ouverte, au loin je me perdais, Devinant les dessous et brûlé d'ardeurs folles : Elle se débattait, mais je trouvai ses lèvres ! Ce fut un baiser long comme une éternité Qui tendit nos deux corps dans l'immobilité Elle se renversa, râlant sous ma caresse ; Sa poitrine oppressée et dure de tendresse Haletait fortement avec de longs sanglots. Sa joie était brûlante et ses yeux demi-clos ; Et nos bouches, et nos sens, nos soupirs se mêlèrent Puis, dans la nuit tranquille où la campagne dort, Un cri d'amour monta, si terrible et si fort Que des oiseaux dans l'ombre effarés s'envolèrent Ainsi que deux forçats rivés aux mêmes fers Un lien nous tenait, l'affinité des chair.
Guy de Maupassant (1887)
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Autre |
«Une civilisation qui s'avère incapable de résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est une civilisation décadente.» Aimé Césaire.
Femme nue, femme noire Vêtue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté ! J'ai grandi à ton ombre, la douceur de tes mains bandait mes yeux. Et voilà qu'au cœur de l'Été et de Midi, je te découvre, Terre promise, du haut d'un haut col calciné Et ta beauté me foudroie en plein cœur, comme l'éclair d'un aigle.
Femme nue, femme obscure Fruit mûr à la chair ferme, sombres extases du vin noir, bouche qui fait lyrique ma bouche Savane aux horizons purs, savane qui frémis aux caresses ferventes du Vent d'Est Tamtam sculpté, tamtam tendu qui gronde sous les doigts du vainqueur Ta voix grave de contralto est le chant spirituel de l'Aimée.
Femme nue, femme obscure Huile que ne ride nul souffle, huile calme aux flancs de l'athlète, aux flancs des princes du Mali Gazelle aux attaches célestes, les perles sont étoiles sur la nuit de ta peau Délices des jeux de l'esprit, les reflets de l'or rouge sur ta peau qui se moire À l'ombre de ta chevelure, s'éclaire mon angoisse aux soleils prochains de tes yeux.
Femme nue, femme noire Je chante ta beauté qui passe, forme que je fixe dans l'Éternel Avant que le Destin jaloux ne te réduise en cendres pour nourrir les racines de la vie.
Léopold Sédar Senghor
L’enfant au cahier…..Sylvie
Un enfant écrivait, dans la nuit, cœur serré, Par son souffle chauffé, au secret de ses draps, Un enfant écrivait, sans bruit, tête penchée, Voleur de liberté, la joue contre son bras.
Dans sa chambre close, la lune facétieuse, Nimbant de sa clarté les jouets endormis, Venait prendre des poses de muse amoureuse, L’enjoignant d’un reflet à croire en l’infini.
Un enfant écrivait, le cœur au bout des doigts, Confidence au halo d’une lampe de poche, Un enfant écrivait ses espoirs, son effroi, Pris dans l’incognito d’une enfance bancroche.
Le silence étoilée couvait toute la scène, A l’âme endolorie proposant le repos, Bienveillance nacrée où les heures s’égrènent Loin des cruels soucis, loin de l’affreux chaos.
Un enfant écrivait, mèche brune en bataille, Le cœur tout palpitant de violer l’interdit, Un enfant écrivait la peine qui entaille, Un désarroi trop grand pour un cœur si petit.
Au regard complice du nocturne univers La maisonnée enfin semblait s’être apaisée Les ombres propices venaient souffler des vers Dans l’âme du gamin comme autant de baisers.
Un enfant écrivait les yeux gonflés de larmes Cherchant la tendresse sur la page muette Un enfant écrivait pour chasser le vacarme Des journées sans caresse où le bonheur s’émiette.
Cet enfant esseulé, cet enfant du mystère Comme il te ressemblait, il avait ton sourire Entre ces mots, caché, que tu as su transcrire Et pour le retrouver, j’ai ton cahier mon père !
Oquatrevents.
Le Poème. Ce si joli poème écrit d’ors et de rêves Fils, d’une plume d’âme et de l’encre de lune, Je le garde pour toi ! Ses lueurs opportunes, En silence éternel, immergées dans ma sève. Car ses mots, si divins : « Je ne sais pas les faire ! » Juste les percevoir sous l’ombre de mon cœur ! Chinoise ou bien portée en fonction de l’humeur Tu mériterais tant qu’ils quittent ma noosphère ! En besoin : chaque instant, d’un cèdre millénaire, Pour engendrer les sons allouant ta beauté À l’harmonie des mots et sans jamais ôter Les notes de bonheur d’arpège imaginaire. Entre les éclosions d’émotions indicibles Et l’épanouissement de la pensée des sens, Combien faut-il de pieds pour « conter » la jouissance ? Exprimer le parfait de nos âmes miscibles ? Ce si joli poème ainsi ne naîtra guère ! Qu’au profond de tes yeux quand les étoiles posent, Leurs éclats lumineux que ma rime propose, D’écrire dans les cieux, juste en quittant la terre. Pascal Badamie
Étirée docilement Nue ingénue Je songe à mes desseins Insensés , masques Désirs cachés inavoués .
Par la fente de la porte Je t'observe indolente Offerte à la caresse d'un regard Sur chaque parcelle de ta peau
Docilement mes doigts effleurent Ma chair en exil De caresses coquines Courbes et monts Les secrets de ma chair En volupté parsemés Exultent en soupirs Étouffés
Lentement tu t'ouvres révelant ton secret Tes doigts s'accordent au chant de ton ventre Le monde s'est arrété soudain Je te contemple éblouie par ta lumière
Ma main glisse Hésitante puis vibrante Sur la fleur de mon plaisir Dans le secret Mon intimité se fait Ouverte à souhait
Je demeure dans l'ombre celui auquel tu t'offres Celui qui dans le silence désire Ce corps écartelé aux quatres coin des soifs Ouvert dans le pur geste de l'abandon
Aux courbes de mon corps Éclosent des roses Aux pétales dor Le miel au goût sucré Suave parfumé Naît de mon intimité Comme un suc Vaporeux délicieux
A suivre les méandres de ton corps je me perds Ton ivresse déverse jusqu'à moi des parfums musqués Tu m'aspire , tu m'attires, tu m'engloutis Et je ne veux ,je ne peux que sombrer en toi
Je moffre ainsi A mes désirs les plus fous Venus impudique Appels irrésistibles De mes sens indécents Jose enfin une danse De mes doigts habiles En mes émois inutiles
J'entends ton chant de siréne qui monte Prolonge l'ondulation laiteuse de ton corps Le rythme de marée qui saisit ta chair Au plus intime de tes replis
Au creux de mes cuisses Fouineuse et décisive La contre danse en arabesque Ose la démence Ode aux plaisirs Effleure Puis glisse Ma main de tant d artifices M'offre avec délice
Tu effleures , frôles , glisses , enfonces Tes doigts sont mille doigts , mille aiguilles de plaisir Ils découvrent la fêlure du monde Par ou monte en toi la brulure profonde
A mes rêves illicites Naissance dune reine Aux courbes indécentes Le son de mes soupirs Se fait échos de mes plaisirs Dans cette nudité Charnelle et impudique Mon corps vibre Aux doux reflets de mes appels Eternellement sensuels
Nue tu captes toute la lumière Tout souffle porté par la nuit Je retiens mes mains qui voudraient crier Le désir brulant de ton corps
Un songe un rêve De jouissance partagée Unisson de nos corps enlacés En solitaire Mais en pensée celée Je te sais à mes côtés Je m'offre ainsi Aux gémissements de mes soupirs
Doucement je pousse la porte Doucement j'avance vers toi Doucement je frôle ta peau Jusqu'à entrer en toi
Souffles chauds Je m'abandonne A ma jouissance multiple Pour qu'un jour En danse partagée Tu sois ma destinée Toi mon désir secret
Auteur oublié
Trou du cul de la Bien-Aimée Te donnerai-je un nom de fleur Lorsque ta matière embaumée Se répand dans ma bouche en cœur C’est toi, petit, que je préfère, Mais j’aime aussi que ton voisin Jute, jute comme un raisin Afin que je me désaltère. Ce sont là mes plus chers mignons, Je leur donne ce qu’ils demandent Des fruits fourrés et qu’ils me rendent Tout imprégnés d’exhalaisons, Gloire à ces deux trous brun et blond.
(Louis de Gonzague Frick)

Sur l'arbre où l'automne s'appuie Il rêve au caprice de ces rêveries Au toucher de l'écorce pense à Elle A son jardin secret rempli d'airelles
Nad
Les fenêtres
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