Délicieuse Attirance
Fleur au destin
Sans lendemains,
Au genre incertain,
Je te préfère au féminin.
Toi si délicate et si frêle,
Si réservée, si secrète,
Tu as su éluder
Les regards indiscrets
En te dissimulant
Elégamment
En d’inhospitalières contrées
Entre neiges éternelles et glaciers
Par les nuages souvent caressée
Bravant Ténèbres et Froidures,
Et ses douloureuses morsures,
Mais où tu respires avec félicité
Ce parfum sublimé de la Liberté.
Ô Toi
Divine Edelweiss,
Que de poètes et de poétesses
Ont succombé devant ta vénusté.
Toi, considérée comme inaccessible
Tu n’as jamais cessé d’ensoleiller
D’éblouir, de fasciner
Cœurs généreux et âmes sensibles.
Tu as su séduire par ta douceur Ouatée
Une Poétesse Talentueuse, qui Troublée,
A chancelé devant ton éblouissante Beauté
« Jusqu’aux tréfonds de son âme »
Kyrice
18 octobre 2015
L'âme des Roses passe...!
L'azur du ciel pâlit à l'éclat de la Rose
Et l'or pur du soleil déteint sur son pistil;
L'air s'enivre soudain à ce parfum subtil
Et le vent suspendu, de légers pleurs, l'arrose.
Nature en sa splendeur consent à une pose
Et de ses doigts fleuris affine son profil;
L'Aragne* tisserande a dénoué son fil,
Aux pieds de Flore, " Amour ", rêveusement, repose.
N'entends-tu pas le chant inaudiblement beau
Du Jardin embaumé plein de vie et de grâce,
Dans les trilles joyeux et l'Ode du ruisseau?
Prin-Temps et bel Eté, jouissez de l'étreinte,
L'Automne s'en viendra dans sa lueur éteinte.
Rose, éternelle Fleur, sois mon ultime sceau,
Cassolette du Soir, lorsque ton âme passe...!
9 juin 2014
Odon de COR. ( O.d.S. )
Sonnet dédié à Bernylys.
( * L'Aragne tisserande: la tisseuse d'Illusion )
Le Ménestrel des champs de Lys
Sonnet français & Acrostiche
A L’HOMMAGE D’ELLE (+BERNY en octosyllabes)
Au lustre de ses mots par leur air fastueux
Louange le blason de l’intime harmonie
Hypnose de ces voix à l’acerbe aphonie
Ô Ménestrel et Mère au souffle affectueux !
Magnanimité d’elle oasis vertueux
Millésime ses vers d’une tendre euphonie,
Anges porteurs d’espoir, d’andante symphonie
Gaufrant l’affliction dans un baume onctueux.
Entre persévérance et bonne vigilance
Découle son égard porté pour l’excellence ;
Esprit et cœur nantis, bravant l’Adversité.
Longtemps enracinée à sa belle patrie
La dépeint quelquefois avec sagacité
Et constelle d’émoi les Lys en symétrie.
Berceuse des poudres d’étoiles
Elle arbore ses papyrus
Rêvant d’un monde sans souffrance
Nous enjoint à l’évasion
Y détrempant de sa faconde.
Par L’Architecte
A Paris, le 16/12/2013