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la vie, ce rêve réel qui peut se tranformer en cauchemar en gardant les yeux ouverts; je les ferme
   

Varh

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Informations générales

Sexe : Féminin
Lieu : Occitanie
Profession : Chimiste



Autres informations

Film préféré : 6ième sens, 5iéme élément, 13ième guerrier
Style musical préféré : Toutes les musiques qui possèdent une âme
Ecrivain ou poète préféré : Rabelais, Voltaire; Pascal; Machiavel, Dante; Villon; Poe...
Personnage de bande dessiné préféré : Pierre Mayou




Autre

https://youtu.be/KIGoVIPK0_4

L'échange, le partage... La diversité....

https://youtu.be/fDvuWVpZyVI

une grande émotion ... cosmos poétique



Dernière entrée au journal

Publi?e : 28 juin 2017 à 15:16
Titre : A Sarah lorsqu'elle aura vingt ans - 6 commentaires sur cette entrée

Ce poème a été écrit par l'homme avec qui j'ai partagé les dernières années de sa vie; il était dédié à sa fille qui ne l' a eu en sa possession qu'après son décès. Avec l'accord de Sarah, je le publie.

Pour Sarah quand elle aura vingt ans.

Sonnez Chofars, aujourd'hui c'est Kippour,
journées de joies journées d'amour
Pardon pour toi, pardon pour moi,
Ainsi le veut le Roi des Rois
Et toi David et toi Léna,
Chantez, dansez, pour la dernière fois.

Tibériade est en fête et les jeunes insouciants
Marchent vers le lac, si propice aux amants.
Hélène au piano, virtuose d'un soir
Leur dédie Schubert, sur des notes d'espoir.
Elles volent vers eux, portées par les eaux
Et rejoignent ceux là, cachés dans les roseaux.

Mais d'autres bruits s'élèvent au lointain de la nuit,
Comme le martèlement sourd de chevaux qui fuient.
C'est une armée en marche qui fonce et qui détruit.
Tous maintenant se lèvent aux voix des radios en folie
Et l'homme cherche Hélène qui est déjà partie.

Elles disent:'' le croissant flotte sur Bar Lev
Et les Syriens marchent sur En Guev
Les chars d'Egypte foncent sur Mitla
Et les Syriens vers Kuneitra.

Tous sautent alors dans les voitures qui s'éloignent vers le nord et d'autres vers le sud.
Un bataillon de choc, envoyé à l'avant
Marche et court vers le premier redan.
L'homme qui s'était égaré les a rejoints au tout dernier moment.
Tous épuisés mais présents voient dans le lointain des chars par milliers
Qui s'avancent en échelons par escadrons entiers.

Puis la première salve s'abat, meurtrière de hasard; celle qui ne prévient pas.
Ici, la pierre tue plus que l'éclat...
Un bras s'envole au ciel et une tête roule,
C'est celle d'un ami, comme un dernier adieu.
Celui là qui prie Dieu tombe et meurt sous l'enfer du feu.
Les blessés hurlent et appellent leur mère,
Déjà condamnés a une mort de misère.
D'autres tirent comme des fous pour ne pas les entendre;
Ici perdez tout espoir, c'est l'enfer de Dante.
En face, des hommes fondent dans des chars calcinés
Comme la graisse dans la poêle à l'odeur de brûlé.
Hommage à ceux-là, le courage n'a pas de camp,
Mais pour un char détruit, dix les remplacent
Et ils avancent encore en masse.

Le major est tué, le capitaine mourant;
L'homme les remplace alors, comme dernier lieutenant.
Tenir, tenir encore, pour permettre les renforts,
Pour leur donner du temps.
Que fait Tsahal, que fait Sharon; bientôt tout ne sera que néant.
Alors, les hommes tiennent à la ''ferme chinoise'', au redan ''Missouri''
Ils tiennent et meurent pour que vive un pays.

Soudain l'homme est blessé d'un éclat au côté et tombe à genoux dans la poussière.
Et regarde son sang qui tombe goutte à goutte, avalé par la terre.
Ce jour-là, le désert assoiffé buvait le sang des hommes.
Sa vue se brouille, mais il peut encore voir les renforts qui s'avancent et Sharon devant.
Qui repousse l'ennemi pour le prendre de flanc.
Et le carnage effrayant qui s'en suit, tout autour du redan.
Puis, un voile rouge se fait et l'homme sombre au néant,
Comme le rideau de théâtre tombe, au tout dernier moment.

David est mort à Nafakh, dans un des derniers chars de la brigade Barak
Dans la vallée des larmes au côté de Gringold le héros du Golan,
Repoussant les Syriens qui marchaient sur le pays de Dan.
Hélène, sa sœur, a disparu, dans l'explosion d'un camion radio, au détour d'un chemin,
Ne laissant que des larmes à l'homme du lendemain.

Celui-là, qui a survécu est revenu plus tard sur les champs de carnage,
On peut encore y voir les traces de l'orage.
Lorsque le vent se lève sur les carcasses éventrées des cercueils d'acier,
Un murmure se fait; c'est la voix de reproche de tous ces sacrifiés.
Et si parfois la pluie tombe sur ces chars rouillés,
D'étranges fleurs rouges s'éveillent sur le sol mouillé.
Ce sont les cœurs de ceux qui sont tombés là bas,
Pour que vive un pays, pour qu'il ne meure pas.
Toi seule peux les cueillir,
Si un jour tes pas te guident au milieu de ces souvenirs.

Ils étaient deux cent treize, il n'en revint que vingt trois.

Sonnez Chofars, aujourd'hui c'est Kippour,
journées de joies journées d'amour
Pardon pour toi, pardon pour moi,
Ainsi le veut le Roi des Rois
Et toi David et toi Léna,
Chantez, dansez, pour la dernière fois.


A David, mon ami.
A Hélène (Léna), sa sœur, que j'aimais.
Souvenirs du Kippour octobre 73.
Ton père.

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