Des accords de guitare et la voix qui vibrait Sur un air de Dylan, Neil Young ou Garfunkel La poésie du temps, la musique, étaient belles Les braises fumaient sur la dune, le soir s’éteignait.
Un visage solaire, des cheveux très épais Un sourire angélique diffusant la bonté L’époque était aux femmes, liberté partagée. Doucement venait le règne de la féminité.
Elle disait que d’aimer était le seul thème et que bientôt les guerres seraient démodées. Elle se voulait rebelle comme un poème Avec la fleur aux dents et des dentelles.
Des accords de guitare et la voix qui vibrait Sur un air de Dylan, Neil Young ou Garfunkel
Des parfums de l’Orient et de l’encens On emplirait aussi les ruelles du monde Règne enfin de la Femme et de l’enfant Musiques douces aux hommes dans une ronde
Le défilé du temps la fit pourtant changer Et un type en costume parvint à l’épouser, Dans une jolie voiture à peine payée Et une maison nouvelle et des volets.
Des accords de guitare et la voix qui vibrait. Sur un air de Dylan, Neil Young ou Garfunkel
Les tubes à la radio prirent un air idiot Electrique et secoué, et sans rimes ni mots. Et l’on se convertit aux centrales atomiques Pour des chansons sans âme, épileptiques.
Nous fûmes sans nouvelles de notre Soeur Et les disques vinyles et les chemises à fleurs Dans nos propres maisons à jardinets Nos maisons alignées et nos volets.
Des accords de guitare et la voix qui vibrait. Sur un air de Dylan, Neil Young ou Garfunkel La poésie du temps, la musique, étaient belles La stéréo parfois est bien cruelle.
Tous les textes hébergés par La
Passion des Poèmes sont protégés par les lois
de la protection des droits d'auteurs ainsi que par des traités
internationaux. Il est strictement interdit de distribuer, d'afficher
ou d'utiliser ces textes de quelque manière sans l'autorisation
de l'auteur du texte en question.