Vase gluante, danse effervescente De milles brumes, incessante. Lourd de sens, un ange meurt. Une rancoeur intérieure m'effleure. J'attirais la sirène, reine de ses sires.
La Mer créait jadis de belles callipyges De telles Aphrodites, aimées, caresses et vertiges Baiser visqueux aux désarmés, Qui coulent, de l'amour au doux martyr.
Ne serait-ce par là une vague frivole, Qui l'accompagnera, en haranguant L'onde de sa parole? La mort l'enfile comme un gant, Lui que la mer n'a jamais fait souffrir.
Il plonge, trouant aux bras l'abîme Affamé d'un amour marin, Lui que la mer abîme. L'océan, saillant pèlerin, De sa main accueillante peut tout faire périr.
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