Comme dans mon jardin, beau merle tu chantes, la fête après la pluie.
Sittelle ta ritournelle persistante semble triste, et toi la buse, par ton cri alerte, tu abuses.
Toc toc toc fait le pic épeiche Il travaille ainsi sans se dépêcher.
Feuilles et branches mortes craquotent sous mes pas. Un charme se balance dans le vent, il fait entendre un grincement, comme une porte que l'on ouvre. Soudain un brocard détale et aboie en cabot. Il va dériboulant dans les buissons.
Des murmures de ronces mures me gardent sur le sentier. Au creux de la forêt sombre, je respire une odeur de cuir en zone humide. Un bruit de piétinement, est passé par là.
Je m'assieds près d'un arbre majestueux, pose ma main sur sa peau de mousse. Le vénérable du peuple des trembles n'est pas mort, Il pousse encore.
Ah que j'aime les forêts L'arbre n'est pas mort voyons, ses congénères partagent encore avec lui leuers ressources J'ai commencé en effet à lire La vie Secrète des Arbres de Peter Wohlleben, c'est un univers fascinant
Megliu dà que prumette (proverbe corse) - Traduction : C'est mieux de donner que de promettre
Après la Vague (plus pacifique que celle d'Hokusaï), tu me charmes dans tes tribulations, forestières ici...J'ai beau être parisien "pur sens", je ne peux me passer de ces arbres et de leurs locataires...(je mets souvent ma paume sur un certain cèdre qui pousse près de chez moi...je dois être "coucou"...mais j'assume ^^). Merci pour la bouffée d'oxygène : -)
Amitiés Riaga...
"C'est avec la tête qu'on écrit. Si le coeur la chauffe, tant mieux, mais il ne faut pas le dire. Ce doit être un four invisible." Gustave Flaubert -
Merci Bestiole, je n'ai pas lu ce livre mais j'en ai entendu parler, ça à l'air assez fascinant cette communication entre les arbres. Merci à toi JB. Merci Riga pour ta lecture, tu as de la chance les cedres sont des arbres majestueux.
La nature nous invite à s'ouvrir à elle-même comme à nous-même, je me suis laissé ceindre par cette atmosphère sylvestre, entre craquements, effluves au tactile végétal, et vocalises ailées. Merci cher Fried, de recouvrir de votre encre le bitume.
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