Machines endiablées qui refusent la trêve, Sillons artificieux, froids et tentaculaires, Barriques en béton rongeant nos liesses brèves, Vous ne saurez heurter l'oisif et son désert.
Lui préfère l'éther aux grondements boiteux, Le langage des fleurs aux mines rabougries, Qu'importe la saison, c'est bien là son enjeu : Recouvrer l'idéal que nos moeurs expatrient.
Il se moque de nous le joyeux clandestin, Esclaves abrutis du réveille-matin. Il se moque de nous, pourvu que nos névés Ne viennent pas tarir sa flamme ravivée.
Et patiemment, tandis que le Temps se débine, Il s'approprie les grains précieux que nous semons Pour nimber aussitôt ses riches environs D'une immortalité d'intervention divine.
Le recours à un dictionnaire m'a été nécessaire, c'est bien, on se cultive en vous lisant. Vous avez déjà maintes fois prouvé votre aptitude à versifier sans faille, en voici un exemple supplémentaire ! Respectueusement et amicalement.
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