Tu es de tous les tons qui flamboient à l'automne, C'est toi qui rends l'hiver tout de blanc circonscrit, Tu es l'arc qui parait dans l'eau vive qui rit Et l'éclair fulgurant de l'orage qui tonne.
Pour l'ascète soucieux qui cherche et qui tâtonne, Tu es « Révélation » tiré d'un manuscrit ; Tu es toute lueur qui traverse l'esprit, Face au buisson ardent qui brule et qui étonne.
Si nous pouvions entendre un à un tes rayons Et ouïr le grand concert de ce que nous voyons, De la harpe divine on verrait le modèle
Étoile, tu files et couds le ciel d'un trait ; Clarté sur le monde ou, vacillante chandelle, Par toi l'aube s'annonce et l'ombre disparait.
Bonjour 12, Dans ce poème qui montre bien le rôle essentiel que joue la lumière dans notre monde, je trouve très originale l'idée de convertir celle-ci en sons et la harpe dont la musique est douce et délicate, est certainement l'instrument qui convient le mieux pour l'exprimer. Amitiés sincères.
Tous les textes hébergés par La
Passion des Poèmes sont protégés par les lois
de la protection des droits d'auteurs ainsi que par des traités
internationaux. Il est strictement interdit de distribuer, d'afficher
ou d'utiliser ces textes de quelque manière sans l'autorisation
de l'auteur du texte en question.