_ Merci Mawringhe. Je te suis reconnaissant de t’être écorché les yeux à lire ce texte, sans en décrocher. Le support se prête plus à des textes plus court. Pour évoquer les composantes de style de cette très courte nouvelle, permets-moi de paraphraser Audiard : Du Proust ? Y’en a … Du Molière y en a aussi, avec une pointe de Lemony Snicket un soupçon d’humour pince-sans-rire a la British et un peu d’argot populaire façon Audiard. J’espère que ce cocktail t’aura fait sourire. La longueur des phrases et les digressions sont un parti pris. J’attache une grande importance au style, je me suis demandé si l’ « effet Proust » allait lasser le lecteur, (Il ne faut pas se méprendre Proust est pour moi un des meilleurs stylistes de la littérature française, la forme, dans toute son œuvre l’emporte très largement sur le fond). j’ai lu et relu le texte et je crois que finalement le coté précieux et interminable (à la Proust ma chère), contrebalancé par quelques phrases courtes et absurdes donne à mon avis tout son charme à ce récit. J'espère en tout cas que cette lecture t'a amusée, c'était le but essentiel. Amicalement, Georges
_ Merci Y.D. d’avoir pris le temps de lire cette courte nouvelle. Pour passer une large partie de mon temps à écrire, je sais que les yeux n’apprécient pas toujours la trop longue contemplation d’un écran d’ordinateur. Ce bienveillant commentaire n’en a que plus de valeur à mes yeux. Pour changer de sujet, l’histoire retient que les événements tragiques révèlent souvent les belles âmes. À la modeste échelle de notre vie routinière, on peut constater que certains esprits épris de liberté n’hésitent pourtant pas à redresser la tête dans un sursaut de dignité pour en dénoncer les risques ou les atteintes. J’ai pu observer tout ça, lors d’un dernier événement inattendu. De nombreux messages privés et qui le resteront, ainsi que l’intervention assez téméraire de certains membres de ce site m’ont incroyablement ému. Je parle de témérité, tant les menaces qui m’étaient adressées étaient explicites. Elles jetaient mon nom à la vindicte publique, mais je sais que les plus attentifs lecteurs les auront remarquées. Au risque de soumettre la raison à l’intimidation, j’ai retiré sans ordre de LPDP (qui s’est montré exemplaire dans cette affaire) le texte dont il est question. Je me fiche pas mal des risques encourus, je suis mort à de multiples reprises, et de nombreuses manières, mais j’engageais, ici, la responsabilité d’un site que je découvre, à bien des égards bien plus bienveillant, et intègre que je l’avais pensé. Je suis certain que de nombreuses autres personnes se seraient manifestées si le texte dont il est question était resté en ligne plus de 24 heures. Espérant ne pas te porter préjudice, je tiens à te remercier, toi d’abord puisque tu as été le premier à te manifester. J’adresse d'autres sincères remerciements emplis d’une grande émotion à "Bestiole" et "in poésie". Pour avoir à l’écart de passions insensées pris le temps de lire et de comprendre ce texte. Je ne me serais attendu sur aucun autre site à une si belle réaction. Amitiés Georges.
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