Je m’embarquais sonder d'anonymes rivages, Moins pour braver l’ennui que la morosité, M’ouvrir aux quatre vents, m’enivrer d’un breuvage Aux portes de l’oubli, plongeant dans le Léthé.
Quelle fut mon aigreur devant tant de disgrâce ! Lagune ankylosée, de mon souffle vorace. La promesse entendue d’épiphanies sublimes M’avait claquemuré dans ces froides abîmes.
Là tout n’est que désordre et misère indicibles, Sépulcrale oraison de mes volcans défunts Que la Fortune misanthrope a pris pour cible, Semant sur son passage un écœurant parfum.
Mon esprit s’abandonne à d’antiques matins, A l’inaudible chant de mes soleils lointains, Et je me laisse aller à d’infâmes souffrances, Au souvenir diffus de mes hameaux de France.
Bonjour J'aime ... même si ce voyage intérieur est sombre ... il est pourtant tout à fait humain et si bien écrit. Je te souhaite le meilleur Bonne journée Christophe
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