Mes deux strophes préférés pour certaines métaphores ainsi que pour la profonde trace laissée par temps dans le ressenti de nos sentiments
je ne vois que le désordre un beau bordel étalé des cœurs riant à se tordre au crash des amours bâclées
qu'ils étaient purs nos quinze ans troublés par l'odeur des roses nous faisant le corps battant ignorant des ecchymoses
Quand je ne vois aujourd'hui que le désordre des coeurs riant à se tordre au crash des amours bâclées. Quand l'odeur troublante des roses ignorait les ecchymoses!! Qu'ils étaient purs nos quinze ans...
Je sens, à quelques nuances près, la même nostalgie pour ces roses sans ecchymoses qui peuplaient mon adolescence... Et depuis, pour milles raisons, j'aime toujours les roses que je plante et soigne dans mon jardin... Quant aux ecchymoses depuis très longtemps je les dessine dans le sable des dunes qui longent mon océan blanc... et les vagues des marées me poussent sinon à les oublier mais au moins à en atténuer leur amplitude de détermination sur mon devenir. Je reste toujours sans réelle réponse pourquoi certaines peines et douleurs extrêmes restent à jamais gravés dans le coeur de l'être en devenir... et surtout comment sortir de ce labyrinthe de douleur... Bien à vous chère Poète. Mes amitiés. actuaire
« La véritable amitié commence quand les silences ne pèsent plus. » Romain Werlen.
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