Par une nuit d'hiver, aux heures sombres et glacées Sur un fragment de lune on peut voir un poème Dans le vent qui secoue les branches du grand fresne Et dans les craquements que fait le vieux plancher
La vitre de ses yeux restés bien grands ouverts Et le gouffre profond de sa bouche édentée L'ombre de ses joues pâles, le creux de ses paupières Font des contrastes gris dans les carreaux fêlés
Les volets résignés au vent froid se referment Plus rien ne les attache aux murs abandonnés Comme André à sa vie de vieux garçon de ferme Qui ne sent plus ma main sur ses yeux se poser
Après ma lecture, j'ai senti un élan d'affection pour cet homme dont tu parles. Et j'ai ressenti quelque chose de particulier, en te lisant, j'ai pensé aux souvenirs d'enfance de Pagnol, je me demande si ce n'est pas par rapport à ta façon de décrire... Enfin, pour résumer, j'ai apprécié découvrir ces mots. Amitiés chaleureuses. pyc.
Les volets résignés au vent froid se referment Plus rien ne les attache aux murs abandonnés Comme André à sa vie de vieux garçon de ferme Qui ne sent plus ma main sur ses yeux se poser
Une strophe d'un force poétique qui en dit long sur l'intensité des sentiments que vous éprouvez pour cet André parti trop là tout haut. Merci de nous faire partager ce bijou écrit par votre cœur. Bien à vous avec mes amitiés
« La véritable amitié commence quand les silences ne pèsent plus. » Romain Werlen.
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