Elle est fille de marbre harmonieusement belle, De courbes silencieuses elle est tous les climats, On peut l'imaginer descendant la ruelle, Pour réchauffer son corps des tous premiers frimas.
Elle est fille de l'onde, aux seins de pierre grise, Au regard si lointain que le temps se dérobe, Quand la main du sculpteur façonne, électrise, Ses courbes que la nuit recouvre d'une robe.
Elle est fille de rêve aux galbes généreux A la cuisse de chair prête à tous les hasards, Faisant voler rubans et mèches de cheveux, Le buste offert au vent, somptueux étendard.
Elle est mère courage aux moissons d'un trépas, Déesse et vestale bercées d'éternité, Elle est un fin visage où se lit le combat, Où les ans ont passé comme passe l'été...
Elle est mère courage aux moissons d'un trépas, Déesse et vestale bercées d'éternité, Elle est un fin visage où se lit le combat, Où les ans ont passé comme passe l'été...
Comme j'aime cette strophe, ou toutes les vertus de courage des femmes sont soulignées.
Quel bonheur,cette merveilleuse lecture, écrite avec délicatesse et cependant très forte dans l’expression.
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